Filipp, Prince Héritier de Rubis

Je crois que le mot qui me définit le plus n'est nul autre que la justice. En effet, c'est la chose que je prône le plus en ce monde. D'ailleurs, depuis la mort de mon père, j'aurais du accéder au trône. Mais je ne le voulais pas. Pas tout de suite. Car parfois, un roi se doit d'être injuste. Et je ne suis pas encore capable. Je suis un homme qui aime rigoler. J'ai toujours le sourire aux lèvres. Cependant, je sais quand est le temps de devenir sérieux. Je suis très assidu dans mes tâches, et je ne fais jamais rien à moitié. Je ne me gêne pas pour mettre ma main à la pâte. En effet, j'aide les paysans avec leurs récoltes, et je vais souvent donner un coup de main aux cuisines du château. Ce n'est pas parce que je suis né prince que je me dois d'être égoïste et de me croire supérieur. Je suis amplement conscient qu'au fond, je ne suis qu'un humain comme eux. Ils ont juste eu le malheur de ne pas naître à la bonne place. De plus, je sais qu'un prince proche de son peuple fera le meilleur des rois. Et cet enseignement, je le tiens de mon père.

Je suis né dans la saison des pluies, d'une reine qui commençait à peine à être heureuse. En effet, elle avait seulement seize ans, et mariée à un nouveau roi. Mais aussitôt que je vis le jour, sa vie se transforma totalement. Bientôt, on entendait juste mes petits pas et mon rire résonner dans le château. J'ai grandi en sagesse et en beauté, aidant toujours autrui. Cependant, j'ai reçu des enseignements beaucoup plus strictes que mes frères et soeurs, simplement parce que c'était moi qui allait un jour hériter de ce trône. Le jour de mes 22 ans, je découvris que je n'aimais pas seulement la gente féminine. En effet, j'ai fait la rencontre du prince argentais, Emerick. Et enfin... Vous comprenez. J'ai fait quelques petits trucs avec. Depuis, j'ai un petit laisser aller sur ma vie sexuelle. De toute façon, je n'ai pas d'épouse promise. J'ai maintenant 25 ans, et ça ne fait que quelques moi que mon père a quitté ce monde. Lors d'une partie de chasse. J'étais avec lui, et je n'avais pus rien faire. J'étais totalement impuissant face à son accident. Aussitôt, j'ai refusé de prendre le trône. Je me savais pas encore prêt. Je l'ai laissé à ma mère, jusqu'à ce que je trouve épouse. C'est ce qui a été dit au peuple, et c'est ce qui sera fait.