Arya-Chevalière d'Émeraude

Je n'ai jamais eu le caractère joueur des Fées, je suis plutôt calme et observatrice. Bien sûr, il m'arrive d'éclater de colère, lorsque la situation ne fait pas mon affaire. Tout cela, est probablement parce que je n'ai pas été désiré par ma mère. Je la déteste encore. Je canalise ma haine et ma colère dans les combats et l'entraînement. Je peux donc m'entraîner jusqu'à en tomber de fatigue. J'ai tout de même un bon respect de la royauté. J'ai une volonté de fer et il m'arrive de défier mon chef, malgré le fait que j'aie le plus grand des respect pour lui. J'adore me battre pour mon continent, mais ce qui importe pour moi c'est de guérir et protéger les victimes de raid d'Irianeth. Malgré tout, j'ai une sensibilité d'âme, cachée, sous cette armure de sentiments négatifs, c'est pourquoi, lorsque j'ai le temps,je vais de village en village pour guérir les malades.

On ne dira jamais que je suis laide. J'ai une peau blanche d'ivoire, sans aucun défaut. Mes cheveux roux tombent en bas de mes épaules frêles, je les attachent, par contre,  en chigon pour la majeure partie du temps. J'ai un regard bleu foncé et dur. Rien chez moi ne montre mes origines féériques, sauf les deux grandes cicatrices au niveau de mes omoplates, résultat du fait que j'aie choisie de me séparer de mes ailes. De mon caratère, on pourrait croire que je suis un garçon manqué,mais c'est faut j'aime porter des robes, lorsque je ne me bats pas,je porte une robe beige pâle qui m'arrive au genoux. L'abdomen de la robe a une petite armure de cuir, le reste est volant. En combat, je porte l'uniforme des Chevaliers: une tunique verte, des braies noires et une paire de bottes en cuir brunes. Je porte ma cuirasse par dessus le tout, ainsi que m'a ceinture d'armes.

On nait, on meure. Normalement c'est ça une histoire. La mienne? La mienne est triste et stupide. Un couple de Fée, un mâle et une femelle,  se marrie et le mâle tombe enceinte. Lui voulait des enfants, elle non. Notre peuple ne croit pas en l'avortement d'une grossesse, je fus donc porté à terme. Normalement, les parents devraient donner, ensemble, le nectar d'une fleur qui éclot la nuit, au fœtus. Il n'y a que mon père, qui l’ait fait. Je grandis tout de même, en santé et en beauté. Lorsque j'avais 3 ans, je voulus aller explorer au delà des limites du Royaume, mon père implora ma mère d'aller me chercher, car seules les fées femelles peuvent franchir les limites, sans en mourir. Celle-ci ne fit que hausser les épaules et retourna vaquer à ses loisirs. Voyant que je m'éloignais beaucoup trop,mon père sortit des limites du Royaume et me ramena vers notre maison. Il mourrut dans la soirée. Ma mère me mit la faute sur le dos et m'expédia à Émeraude. Je pus alors étudier parmi les autres élèves, devint par la suite une Écuyère et finalement Chevalière. Encore aujourd'hui,j'ai toujours de la misère à me laisser approcher. Je reste rancunière et agressive. Peut de gens m'apprécie et c'est réciproque. J'ai par contre le plus grand des respect pour mon chef, Nathan et mon Prince, Tristan.