Entraînement matinal ( Emerick )

Kesley sembla entrer dans une colère noire, son regard meurtrier se planta dans mon regard gris. Je me sentis immédiatement stupide d'avoir tout gâché. Je voulus ouvrir la bouche, afin de m'excuser, au moins pour l'invitation de son amie. Je n'eus pas le temps d'émettre un seul son, qu'une force invisible me poussa à l'autre bout de la clairière. Je dus heurter un arbre, car je me sentis partir quelque peu. Puis ce fut le noir.

**********

Lorsque je rouvris les yeux, je vis Kesley, j'avais la tête sur ses genoux. J'allais lui dire que tout allait bien, mais la jeune Jadoise se retourna vers nous Elle allait exploser, j'avais raison. Un énorme éclair éclata à quelques centimètres de nous.

ON S'ÉTAIT PROMIS DE JAMAIS ATTAQUER L'AUTRE, hurla-t-elle. NE ME REFAIS PLUS JAMAIS ÇA KESLEY D'ÉMERAUDE, SINON C'EST PAS À MOI QUE TU VAS AVOIR AFFAIRE, MAIS À TON FRÈRE.

Elle me fixa d'un regard aussi meurtrier que celui de Kesley.

ET VOUS, DE QUEL DROIT AVEZ-VOUS DE RIRE DE MON MEILLEUR AMI ET DE ME RELUQUER AINSI! RETOURNEZ DONC À ARGENT, PRINCE DE PACOTILLE.

Elle fit alors éclater un tonnerre immense et fit grêler sur nous. Je me relevai de toute ma hauteur et fixai la jeune fille. Mon air moqueur avait disparu, la situation venait de trop dégénérer à mon goût . Je pris mes vêtements et les revêtis, ceux de Kesley et les mis dans la saccoche de ma jument et partis, laissant derrière que une botte et les deux adolescents. Je me retournai vers la jeune fille.

Ton Chef va être au courant de ton impertinence.

Écuyer d'Émeraude Messages : 56 Date d'inscription : 16/04/2009

Ma main s'illumina quelque peu, mais s'éteignit aussitôt. J'étais beaucoup trop en panique pour exécuter quoi que ce soit. Les larmes remplirent mes yeux alors que je me tournais de nouveau vers Aëlys. Je vis bien qu'elle était fâchée, mais je fus tout de même soulagé de la voir se diriger vers moi. Elle s'agenouilla près de nous, et passa une main lumineuse au-dessus de mon prince. Je poussai un long soupir de soulagement lorsque je le vis cligner des yeux. Je ne pouvais pas croire que ma colère s'était rendue aussi loin. Si loin que j'en avais envoyé l'homme de ma vie se fracasser le crâne contre un arbre. Tant bien que mal, je réussis à me brancher de nouveau dans ses pensées, mais je n'eus pas le temps d'y lire quoi que ce soit. En effet, je dus me tourner vivement vers mon amie qui se mettait également dans tous ses états. Elle envoya un éclair si près de moi que je sentis mes cheveux se griller quelque peu.

- ON S'ÉTAIT PROMIS DE JAMAIS ATTAQUER L'AUTRE, hurla-t-elle alors. NE ME REFAIS PLUS JAMAIS ÇA KESLEY D'ÉMERAUDE, SINON C'EST PAS À MOI QUE TU VAS AVOIR AFFAIRE, MAIS À TON FRÈRE.

J'écarquillai le regard, mais ma colère se renforça. Elle n'osait quand même pas me faire des menaces. C'est alors qu'elle se tourna vers Emerick, visiblement dérangée. J'allais me lever afin de la confronter, mais je n'en eus pas le temps.

- ET VOUS, DE QUEL DROIT AVEZ-VOUS DE RIRE DE MON MEILLEUR AMI ET DE ME RELUQUER AINSI! s'exclama-t-elle fortement. RETOURNEZ DONC À ARGENT, PRINCE DE PACOTILLE.

Sur ce, il commença à grêler et tonner au-dessus de nous. Emerick se leva soudainement, se redressant de toute sa grandeur, comme pour faire peur à Aëlys. Je vis l'air sombre qui habitait son visage, et je ne pus m'empêcher de baisser la tête, affreusement coupable. Ma tempête s'arrêta aussitôt, alors que celle de ma meilleure amie continuait de faire rage. Je le suivis discrètement du regard, alors qu'il ramassait ses vêtements pour les revêtir. Mes yeux se remplirent alors de larmes. J'avais tout gâché. Voilà pourquoi j'avais toujours renié l'amour. Je n'avais même pas la force de le retenir. Je le vis alors se diriger vers sa jument, et mes genoux flanchèrent. Voilà qu'il allait retourner à Argent et que moi, je venais de perdre ma seule chance. Je glissai mon visage entre mes mains, éclatant en sanglots amers.

- Ton Chef va être au courant de ton impertinence, lança alors Emerick.

Je restai quelque minutes ainsi accoutré. Il était impossible de me faire pleurer. Et pourtant, je venais tout juste de vider toutes les larmes de mon corps pour un gars. Je sentis la présence d'Aëlys à mes côtés, mais je n'avais pas envie de lui parler. Car c'était de sa faute si mon prince avait foutu le camp. Je me relevai alors vivement, question de me rhabiller. Cependant, je ne trouvai pas mes vêtements dans la clairière. Tout ce que je vis fut une de mes bottes.

- J'veux plus te voir, lâchais-je sur un ton neutre à Aë. C'est mon âme soeur que tu viens de faire fuir.

Je me saisis alors de ma botte, avant de m'enfoncer dans les dédales de la forêt. Curieusement, je vis ma tunique qui jonchait au sol. Je la pris afin de la revêtir. Je concentrai mes pouvoirs magiques sur ma propre énergie, afin de retrouver mes vêtements. Mais comment s'étaient-ils retrouvé aussi éparpillés ? Était-ce Aëlys qui avait voulu me faire une blague ? Je suivis donc la trace de mon pantalon, que je mis aussitôt, avant de me diriger vers ma dernière botte. Elle était au beau milieu d'une clairière, et était dans les mains d'Emerick. Oh non. Je me retournai subitement, lui faisant dos. Je ne voulais pas perdre encore la maîtrise de moi-même.

Plantée au milieu de la foutue clairière, je ne me contrôlais plus, la grêle empirait, pourtant la tempête de Kes avait cessée. Le prince d'Argent se releva et se dressa de toute sa hauteur devant moi. N'importe quelle adolescente aurait baissé les yeux ou se serait évanouie, mais pas moi. Je le vis prendre ses vêtements, les revêtir et se pencher vers ceux de Kesley. Il ne laissa derrière qu'une botte. Kesley venait d'éclater en larme. Au moment où Emerick se retournait vers moi, je lui lançai un regard meurtrier.

Ton Chef va être au courant de ton impertinence, dit-il avant de nous tourner le dos et de s'enfoncer dans la forêt.

Mes jambes devinrent molles, je pouvais être expulsée de l'Ordre pour ma connerie. À mon coté, Kes avait cessé de pleurer, il évitait mon regard, il se releva et commença à chercher ses vêtements. Il ne vit que sa botte et la prit.

J'veux plus t'voir, dit-il. C'est mon âme soeur que t'as fait fuir.

Sur ces mots, mon ami poursuivit son amant. Je soupirai, mon ami était beaucoup trop émotif. Le bouclier se brisa et la grêle cessa. Je me mis donc à pleurer silencieusement, je perdrais ma place dans l'Ordre, mon meilleur ami et je ne pouvais pas espérer devenir Reine, car je n'étais pas la première ni la deuxième en ligne. Je me concentrai sur mon ami, découvrant qu'il était rebranché à l'Ordre, je m'essayai de lui envoyer un message télépathique que lui seul entendrait.

Désolée Kes, dis-je. J'suis vraiment une belle conne. Tu verras, tu ne me verras plus. Je retourne à Jade.

Je ne me rendis pas compte que mes derniers mots furent entendus par le reste des gens d'Émeraudes, car mon énergie me lâchait. J'étais si épuisée par ma tempête, je me sentis alors défaillir et tombai sur le sol mouillé. Un simple halo blanc m'entoura, afin de me redonner de l'énergie.

EDIT Nathan: Tu peux copier coller ton poste dans celui de Célestia et Tristan. Afin de ne pas avoir deux histoires au même endroit Smile

Je m'enfonçai en pleine forêt m'arrêtant seulement pour jeter un moceau de vêtement, ici et là. J'accochai la tunique de Kesley sur une branche et repartit. Je levai les yeux vers la clairière derrière moi et vit que le ciel s'était calmé. Je laissai tomber le pantalon de mon ami sur le sol, il ne me restait qu'une botte, je la gardai avec moi, comme souvenir.

Je marchai longtemps, avant de me retrouver dans une clairière. J'attachai ma jument et fouillai dans ma saccoche, j'y trouvai une bouteille de vin, je la pris et la débouchai. Botte et bouteille en main,je m'assis sur une grosse roche et me mis à boire. J'espérai fortement que Kesley m'ait suivi. Comme s'il m'avait entendu, ce dernier déboucha dans la clairière, quelques minutes plus tard. Son visage prit un air surprit lorsqu'il me vit avec sa botte dans les mains. Je le vis rougir et me tourner le dos. Je déposai la botte, mais gardai la bouteille et me dirigeai vers lui. À mi chemin, je pris une longue gorgée de vin. J'arrivai dans son dos et aggripai sa taille d'un seul bras. Mon visage alla s'efouir dans sa nuque.

Tu m'as suivi, dis-je simplement.

Je me mis alors à baiser sa nuque, remontant derrière son oreille.

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Je fermai momentanément les yeux, prenant de grandes inspirations. Il n'était pas question que je perdre encore la maîtrise de mes émotions. Je ne voulais plus le blesser. Il était rare que quelqu'un réussissait à m'affecter à ce point. Je comprenais maintenant ce dont les adultes m'avaient longuement parlé. Âme soeur. Cet homme était mon âme soeur. Et il était clair que je perdrais toujours le contrôle en sa présence, car mes émotions prenaient une ampleur sans bornes. Et ça, c'était dangereux. Non seulement pour lui, mais pour tout le monde. J'expirai longuement, prenant le temps de penser aux enseignements de mon frère et de mon maître. Car toute cette force que je possédais, il était possible de l'enfermer à l'intérieur, de la garder. Mais elle pouvait également être utilisée d'une autre façon. Souvent, Nathan me proposait d'aller faire pleuvoir sur les champs des Émériens. Malheureusement, je ne faisais pas ça sur demande. Du moins, pas encore. Il fallait que je me mette dans une colère noire, ou alors dans une détresse intense pour provoquer cela.

Soudain, une main glissa le long de ma taille, ce qui fit sauter mon coeur dans ma poitrine. Bien rapidement, mon dos se retrouva collé contre le torse d'Emerick. Me contrôler, je devais me contrôler. Malgré ces émotions fortes qui m'envahissaient, je devais m'empêcher de déclencher une tempête. Je sentis alors son souffle chaud contre ma nuque, et je me mis bien malgré moi à trembler. Les yeux toujours fermés, j'essayais de respirer le plus normalement possible. Car je ne devais pas m'emporter. J'avais l'air d'un bel idiot là ! Ce Kesley là était loin du Kesley que tout le monde connaissait. Pourquoi fallait-il que je perde le contrôle à ce point merde ?!

- Tu m'as suivi, me parvint la voix de mon prince à mes oreilles.

Je ne pus m'empêcher de sourire alors que ses lèvres commencèrent à baiser tendrement ma nuque. Après tout cela, comment pouvait-il encore ? J'avais piqué plusieurs crises, je lui avais même fracassé le crâne contre un arbre, et il agissait comme si rien était !

Je me retournai subitement face à lui, plongeant mes yeux bleus dans les siens. Un sourire flottait toujours contre mes lèvres alors que mon coeur battait la chamade. C'était bien. Je me contrôlais toujours. Je me hissai sur la pointe des pieds, m'emparant sauvagement de ses lèvres. Elles goûtaient le vin, ça me plut aussitôt. Car un homme alcoolique était un homme affreusement sexy. Ça en devenait inhumain comment j'aimais ça.

- En fait, je cherchais mes vêtements, murmurais-je. Je... J'aurais pas cru que tu veuilles me revoir.

Je me blottis alors contre son torse, à la recherche de chaleur. Comme j'étais bien ainsi niché dans les bras d'Emerick...

Kesley se retourna vers moi, plongeant son regard azur dans le mien. Un mince sourire éclairait sont visage, il se hissa sur ses orteils pour plaquer ses lèvres sur les miennes. Je souris à travers le baiser.

En fait, je cherchais mes vêtements, chuchota-t-il. Je... J'aurais pas cru que tu veuille me revoir.

Il se colla contre mon torse, mon bras libre l'entoura, alors que l'autre porta la bouteille à mes lèvres. Je les replaquai contre celle de Kesley et déversai le vin dans sa bouche. Le serrant contre moi, je laissai tomber la bouteille et étreignis mon ami contre moi, avant de délacer sa tunique. Je pris mon temps, sentant son coeur se débattre dans sa poitrine. Lorsque je passai sa tunique par dessus sa tête, je me mis à genoux défaisant son pantalon. Cela ne prit pas de temps, mon jeune amant était nu à nouveau. Je le regardai avec un air satisfait.

On avait des trucs à terminer, dis-je avant d'embrasser son torse, me frayant un chemin jusqu'à son bas ventre.

Je me relevai et repris les lèvres de Kesley, mes mains allèrent se poster sur ses fesses, pendant que mes baisers me menait dans son cou, ses épaules et son bas ventre. Je l'attirai au sol doucement, grimpai par dessus lui et enroulai ma main autour de son sexe, commençai un long va et vien. Je le sentis devenir bien ferme, je mordis alors ma lèvre inférieure. J’accélérai mon mouvement, en embrassant et mordillant le nuque de Kesley, le sentant frémir contre moi.

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Je fermai les yeux, me nourrissant momentanément de son énergie. Je savais bien que je ne devais pas faire ça, mais je me sentais si faible. Dire qu'il m'aimait était impossible, mais le fait que je sois capable de tirer une certaine énergie de lui signifiait qu'il ressentait quelque chose. Même si lui même n'en était pas nécessairement conscient. Je stoppai net mon intervention magique lorsque l'un de ses bras musclés m'encercla avec tendresse, me ramenant encore plus près de son torse. J'en profitai pour écouter les battements de son coeur, ma tête contre sa poitrine. Comment faisait-il pour ne pas s'affoler lorsque j'étais à proximité ? Ah... Oui... Il ne voyait pas la lumière qui m'entourait. Emerick remonta doucement mon menton, avant de m'emparer de mes lèvres. Je pus sentis un liquide passer de sa bouche à la mienne, et je pus goûter le vin. J'avalai le tout, bien que je n'en buvais que plutôt rarement. Mon amant resserra subitement son étreinte, et ma respiration s'accéléra, et les battements de mon coeur s'ensuivirent. Je baissai doucement la tête, juste à temps pour voir la bouteille de vin tomber contre l'herbe. Rapidement, je sentis ses mains s'attaquer aux lacets de ma tunique, qui se retrouva bien rapidement aux côtés de la gourde. La même sort arriva alors à mon pantalon. J'étais de nouveau nu et vulnérable devant l'Argentais. Je ne pus m'empêcher de sourire lorsque j'aperçus le petit air satisfait qui animait son visage à ma vue. J'avais peut-être seulement seize ans, mais le fait de m'entraîner comme un fou me donnait un corps aussi foutu que celui de Nathan.

- On avait des trucs à terminer, me murmura Emerick.

Ses lèvres se posèrent alors tendrement contre mon torse, avant de descendre jusqu'à mon bas ventre. Je ne pus m'empêcher de frissonner en fermant les yeux de bonheur. Une tonne d'émotions faisait rage dans mon corps, et mon coeur battait à une vitesse fulgurante. Encore une fois, je dus lutter contre la force qui naissait en moi, afin de ne pas créer de tempête. Lorsqu'Emerick prit de nouveau possession de mes lèvres, mes mains allèrent se nicher dans ses cheveux, au niveau de sa nuque, et je les empoignai fermement, alors que les siennes se saisissaient de mes fesses. Était-il réellement possible d'aimer quelqu'un que l'on ne connaissait pas ? Et d'aimer au point de mourir pour lui ? Jamais je n'aurais pu y croire. Et pourtant, c'était exactement ce que je vivais en ce moment. Je prolongeai le baiser le plus longtemps que je le pouvais, mais mon amant en décida autrement. En effet, ses lèvres allèrent se poser au creux de mon cou, ce qui me fit frissonner. Il ne devait pas s'y attarder trop longtemps... Mes genoux flanchèrent, mais Emerick me tenait fermement. Il me déposa au sol, puis grimpa sur moi. L'espace d'un instant, mon regard croisa le sien. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine. Sa main s'enroula doucement autour de mon membre, puis entama un bon mouvement de va-et-vient. Bien rapidement, je devins dur, et je le devins encore plus lorsqu'il se mordit la lèvre inférieure. Putain que c'était sexy. Je tournai subitement ma tête sur le côté, ce qui donna accès à Rick à ma nuque. Ses lèvres allèrent s'y poser immédiatement, puis ses dents commencèrent à la mordiller. Je ne pus m'empêcher de frémir, puis de gémir.

- Aimes-moi, réclamais-je de nouveau et d'une voix rauque.

J'inversai brusquement nos positions, me retrouvant soudainement par-dessus lui. Un sourire mesquin habitait mon visage. Je me penchai sur lui afin de m'emparer amoureusement de ses lèvres. En même temps, mes mains commencèrent à délacer lentement sa tunique. Je faisais exprès de faire danser mes doigts contre sa peau, le sentant frissonner à chaque contact. Aussitôt la tunique délacée, mes mains allèrent à sa base, afin de lui passer par-dessus la tête. Sous moi, je pouvais sentir que son membre était déjà bien dur et bien tendu. Je lui retirai donc rapidement son pantalon, sentant un soudain désir malsain naître en moi. Lorsque son sexe fut dévoilé, je me relevai, tentant de l'entraîner avec moi. Mais je me retrouvai brutalement contre le tronc d'un arbre, mes jambes enroulées autour du torse d'Emerick. Mon regard posé dans le sien, son membre jouant à l'entrée de mon intimité, j'avais énormément de difficulté en ce moment à me contrôler. Un simple vent se leva soudainement, ce qui eut pour effet de faire sourire mon amant.

- Aimes-moi, l'obligeais-je pour la troisième fois.

Je sentais Kesley frémir contre moi, le doux traitement que je lui donnais semblait l'exciter encore plus.

Aime-moi, demanda-t-il.

Avant que j'aie le temps de répondre, il inversa nos postions, Kesley était maintenant par dessus moi. Un sourire moqueur illuminait son visage, il s'empara alors de mes lèvres avec tendresse. Au même moment, ses mains jouaient avec les cordons de ma tunique, les délaçant doucement. Ses doigts frôlaient ma peau, me faisant frissonner de plaisir. Il passa ma tunique par-dessus ma tête. Mon érection frôlait son bas ventre, il m'enleva alors mon pantalon, découvrant ma verge tendue. Il tenta de me relever, il m’attira à lui. Lorsqu’il fut dos au tronc d'arbre, je sentis ses jambes s'encouler autour de mon corps, ma verge frôlant l'entrée de son antre. Je sentis alors, la douce caresse d'un vent sur mon corps nu, je souris à mon amant.

Aime-moi, réclama-t-il encore.

Je souris avant de m'emparer à nouveau de ces lèvres, ma verge s'enfonçant que de quelques centimètres en lui. Je le sentis frémir contre moi. Je donnai un coup de hanche et me retrouvai complétement en lui, je commençai un va et vien rapide, le faisant gémir.

Si tu me laissais te le prouver, dis-je moqueur.

Je sortis de mon amant, le déposai au sol, le tournai face à l'arbe et guidai ses bras sur le tronc. Une fois qu'il fut en position, je donnai un doux coup de hanche, mon membre se retrouva à nouveau dans son intimité chaude et serrée. Je recommençai mon va et vien. Je me penchai dans son dos, histoire de rendre à sa nuque et de l'embrasser doucement.

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Ah... Ce sourire. Il me faisait totalement fondre. Emerick s'empara tendrement de mes lèvres, alors que sa verge frôlait dangereusement mon intimité. Le vent commença à se lever plus fort, agitant ainsi nos deux chevelures. C'est alors qu'il entra quelque peu en moi. Un mince gémissement s'échappa de ma bouche, lorsqu'il donna un puissant coup de hanches, son membre m'emplissant complètement. Je gémissais au même rythme que son va-et-vient, et je ne pus m'empêcher de cacher mon visage au creux de son cou. Je fis taire mes hurlements, car je commençais à m'emporter un peu trop... Le vent se faisait de plus en plus violent. Eh merde. Je me contentais donc de d'haleter contre la peau de son cou, cherchant à contrôler mes émotions.

- Si tu me laissais te le prouver, me dit moqueusement mon âme soeur.

Je relevai la tête, posant un regard sévère dans le sien. Il se retira alors, m'arrachant un long gémissement, mélangeant douleur et plaisir. Je me retrouvai soudainement au sol, face à l'arbre, et mes deux mains contre le tronc. Je me laissai manipuler, complètement sous son charme. Son membre se retrouva de nouveau en moi, me faisant gémir de plus belle. Je sentis alors la chaleur de son torse à proximité de mon dos, et je fermai les yeux, me nourrissant momentanément de son énergie. Ses lèvres se posèrent alors tendrement contre ma nuque, et mon coeur fit un bond dans ma poitrine. Bien malgré moi, la pluie se mit de nouveau à tomber sur nous. Mais c'était une pluie chaude, agréable, et qui eut pour effet d'augmenter la rapidité de la pénétration, me faisant hurler de plus en plus. Soudain, n'étant plus capable de me tenir, je m'écroulai contre l'herbe, et perdit la verge d'Emerick. Je me retournai vivement, évitant son regard. CAR JE FAISAIS ENCORE. Je me saisis brusquement de sa chevelure, puis je m'emparai de sa bouche avec passion et amour. Lentement, je grimpais sur lui, le renversant sur le dos. Je grimpai instantanément contre son membre, ce qui m'arracha un long râle, et me fit cambrer le dos. Je m'activai alors sur mon amant, le faisant gémir à son tour.

- Emerick, haletais-je entre deux bons coups de hanches.

Chaques coups de hanches que je donnais, faisait frémir mon jeune amant. Une douce et chaude pluie se mit alors à tomber, donnant un lubrifiant naturel à la pénétration. Mon membre alla alors plus profond dans l'intimité de Kesley, qui hurla de plaisir. Ses jambes cessèrent de le soutenir, il s'effondra sur le sol. Il se releva et se retourna vers moi, en prenant soin d'éviter mon regard, il se saisit de ma chevelure avec avidité et m'embrassa avec la même passion. Il grimpa sur moi, me faisant perdre pied et tomber dos sur l'herbe mouillée. Il s'assit alors assez abruptement sur ma verge, un râle de plaisir sortit de ses lèvres. Kesley s'activa rapidement sur moi, son dos se cambra de plaisir.

Emerick, souffla-t-il.

Mes mains grimpèrent sur ses hanches accélérant le mouvement, passant de lent à rapide et de doux à violent. Kesley frémissait de plaisir pendant que je râlais. L'une de mes mains monta en caresse sur son torse jusqu'à son cou, que je tirai vers moi et plaquai mes lèvres sur les siennes. Je mordis sa lèvre inférieure, sentant le goût salé de son sang tomber dans ma gorge.

Tais-toi, lui ordonnais-je. Et fais-moi l'amour.

J'inversai nos positions, faisant que je sois au dessus de lui, mon membre, toujours dans son intimité. J'entamai un violent va et vien, sentant le bout de mon membre aller se cogner contre le fond de son intimité. Cela m'arracha de violents cris de jouissances et quelques spasmes. Je replaquai mes lèvres contre celles de mon amant et les fis descendre dans son cou.

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Je n'eus pas besoin de bouger seul longtemps, qu'Emerick posa ses mains contre mes hanches, afin de m'aider à accélérer le mouvement. J'étais déçu de moi-même. Je dépensais tellement d'énergie inutilement avec ma magie que j'étais incapable d'être aussi productif qu'à l'habitude dans ma sexualité. Et pour en rajouter à ma honte, il fallait que ça arrive avec l'homme de ma vie. Je n'eus pas le temps d'y songer davantage, que mon amant s'amusa avec les vitesses de la pénétration, me faisant gémir au même rythme. À chaque fois qu'il s'enfonçait profondément en moi, un long râle s'échappait de ma bouche, me rendant complètement vulnérable. Ses gémissements se joignaient aux miens, me faisant frémir de plus en plus. Un frisson me parcourut violemment alors que sa main parcourait mon torse, pour ensuite aller se glisser sur ma nuque. Il m'attira vers son visage avec la même violence, ce qui m'excitait au plus haut point. Ses lèvres attaquèrent alors les miennes avec ardeur, avant que ses dents ne mordent brusquement ma lèvre inférieure, jusqu'au sang. Je gémis de douleur, alors qu'un goût salé se mélangeait à nos baisers. La blessure se referma aussitôt magiquement.

- Tais-toi, me dit Emerick sur un ton qui n'entendait aucune réplique. Et fais-moi l'amour.

Je me retrouvai alors étendu dans l'herbe mouillée, mon âme soeur par-dessus moi, et sa verge toujours dans mon intimité. Ses coups de hanches se firent de plus en plus violents, augmentant subitement la douleur que je ressentais, et également le plaisir. Il touchait le fond, je le sentais. Et ce n'était pas chaque pénétration qui était réellement agréable. Cependant, il semblait aimer ça... La pluie commença alors à tomber abruptement, et était soudainement glaciale. Ses caressèrent de nouveau les miennes, avant de se diriger dans mon cou. Mon amant ralentit soudainement la cadence alors qu'il sentait la pluie froide contre son dos. Gêné, je détournai le regard, cherchant à l'éviter. Mais ses doigts se saisirent doucement de mon menton, m'obligeant à le confronter. Je me noyai alors dans son regard grisâtre, tandis que le plaisir reprenait le dessus sur la douleur, m'arrachant de nouveau gémissements.

Après quelques minutes à le regarder, j'enroulai mes jambes autour de sa taille, et mes bras autour de son cou. Je me soulevai du sol, collant mon torse au sien, et frôlant mon membre contre son bas ventre. Emerick continuait de me pénétrer, alors que je m'emparais amoureusement de ses lèvres. J'étais incapable de me suivre... Si un homme me faisait mal, je stoppais net les ébats et me sauvais, haineux. Mais là, je m'étais laissé faire...

Je n'eus pas le temps d'y songer davantage que l'orgasme me frappa de plein fouet, m'arrachant un puissant gémissement. Je perdis soudainement toute ma force, et je lâchai Emerick. Mais comme si il s'en était attendu, son bras avait adouci ma chute, et sa verge était toujours restée en moi, rendant mon orgasme encore plus long et intense. Mon sperme se déversait sur mon torse et sur le sien, ce qui me dégoûta quelque peu. Mon corps fut alors pris de spasmes, alors que l'orgasme perdurait. Un éclair s'abattit soudainement trop près de nous, et le tonnerre se mettait de la partie. Merde merde merde merde.

- Je contrôle plus rien, murmurais-je alors que mon extase prenait fin.

Mon jeune amant entoura ma taille de ses jambes et mon cou de ses bras musclés. Il ne touchait plus au sol, son torse était collé au mien et sa verge tendue frottait sur mon bas ventre, alors que la mienne était en lui. Il s'empara de mes lèvres avec passion. Kesley lâcha un long gémissement, l'orgasme venait de le frapper. Il lâcha alors mon cou, j'eus à peine le temps de le rattraper. Mon membre était toujours en lui, alors que du sien se déversait un petit flot de sperme sur mon torse. Kesley fut alors secoué de spasmes de plaisirs. Je me retirai rapidement, lorsque jje vis abattre un éclair très près de nous.

Je ne contrôle plus rien, me chuchota-t-il.

Je le pris dans mes bras et le serrai contre mon corps.

Fermes les yeux, lui ordonnais-je doucement. Cherche ce petit coin dans ta tête, où tout est calme et paisible. Visualise le.

Je continuais de le bercer doucement, contre moi, sentant les battements de son coeur se déchainer. Son dos contre mon torse créait une douce chaleur humaine. Je ne voulais pas me l'avouer, mais je tombais amoureux de Kelsey d'Émeraude.J'embrassai doucement la joue de mon amant.

Calme-toi Kesley, dis-je doucement. Tu n'as rien à craindre.

Je sentis les battements ralentir. Ses muscles tendus se détendirent et les éclairs cessèrent. Je continuai de bercer le jeune homme contre moi.

Je t'aime, lui chuchotais-je à l'oreille.

Écuyer d'Émeraude Messages : 56 Date d'inscription : 16/04/2009

Idiot. C'était littéralement le mot qui me décrivait en ce moment. Car j'étais absolument incapable de me contrôler en la présence d'Emerick. Lui qui était à la tête d'un peuple entier, et qui les menait d'une main de fer, se retrouvait à baiser l'adolescent le plus perturbé de tout Enkidiev. Mais malgré tout, la tempête continuait de faire rage, et j'en étais terrorisé. Car c'était la première fois que je perdais autant la maîtrise de mes émotions. Et je savais que c'était à cause de lui. Lui. Ce foutu prince Argentais. Que j'aimais malgré moi à la folie. Car les dieux ne m'en avaient pas donné le choix. Je tournai la tête et fixai l'herbe, visiblement mal à l'aise de la situation. Partir. Il allait évidemment partir. Déjà, il s'était retiré de moi. Cependant, je sentis les bras de mon amant me soulever, afin de m'attirer doucement et tendrement contre son torse. Il me serrait délicatement contre lui, comme si je représentais toute sa vie.

- Fermes les yeux, me dit-il alors d'une voix étonnement calme. Cherches ce petit coin dans ta tête, où tout est calme et paisible. Visualises-le.

Je tentai de prendre une grande inspiration afin de me calmer, mais c'était impossible. Ma respiration s'accélérait de plus en plus, et mon coeur faisait la même chose. Une place où tout est paisible... Cette place était ma clairière, mais tout n'était plus paisible à cet endroit. Rien ne l'était. Je fermai doucement les yeux alors qu'Emerick me berçait tendrement, mon dos bien calé contre son torse, et ses bras musclés m'encerclant. J'avais éperdument honte de moi en ce moment même. Et j'avais peur. Peur de ne plus jamais le revoir. Car moi, si j'étais à sa place, je ne reviendrais jamais. Car j'étais un fardeau. Pour mon frère, pour mon maître, et pour mon âme soeur... Les lèvres de ce dernier se posèrent alors doucement sur ma joue.

- Calmes-toi Kesley, me murmura Emerick au creux de l'oreille. Tu n'as rien à craindre.

Je fermai les yeux, question de ralentir ma respiration. J'eus alors la force de pénétrer son esprit. Il disait vrai. Je n'avais rien à craindre. Et il n'avait pas l'intention de fuir. Les éclairs cessèrent alors drastiquement, et les battements de mon coeur et ma respiration se calmèrent peu à peu. Je me nourris de nouveau de l'énergie de mon copain, beaucoup plus positive que la mienne en ce moment. J'étais si bien, ainsi calé contre son torse, mais ce n'était pas suffisant. La pluie et le vent continuaient de faire rage avec ardeur, bien que je faisais tout pour l'arrêter.

- Je t'aime, me chuchota-t-il doucement.

Mon coeur fit un bond dans ma poitrine. J'écarquillai les yeux visiblement surpris. Au même moment, la mauvaise température fit place au soleil et au ciel bleu de la saison chaude. Il m'avait dit qu'il m'aimait... Je me retournai vivement dans ses bras, afin de planter mes saphirs dans ses diamants. Je pouvais sentir que toutes les fibres de son être ne vibraient que pour moi. Il était sincère. Un petit sourire moqueur se glissa alors sur le coin de mes lèvres, avant de les déposer tendrement contre les siennes.

- Je t'aime aussi, Emerick d'Argent, dis-je sérieusement. Et je te déteste pour ça.

Je le fis vivement basculer contre l'herbe mouillée, avant de m'emparer de ses lèvres avec passion et ardeur. Cette fois, je le savais. Je saurai les contrôler. Car je n'avais plus de raison de ne pas en être capable. Je mis fin aux baisers, afin de me noyer de nouveau dans ses yeux.

- Maintenant, faut que tu m'aimes pour toute ta vie, dis-je avec ma simplicité de paysan.

Aussitôt que ces mots franchirent mes lèvres, le mauvais temps fit place à un énorme soleil et un ciel bleu. Kesley se retourna et plongea son regard dans le mien, un petit sourire apparut sur ses lèvres, avant qu'il ne les plaquent contre les miennes.

Je t'aime aussi Emerick d'Argent, dit-il d'un ton sérieux. Et je te déteste aussi pour ça.

Il me poussa contre le sol et m'embrassa avec passion. Il ne s'arrêta que pour plonger ses yeux bleus dans les miens.

Maintenant, faut que tu m'aime pour toute ta vie, dit-il.

Je souris d'entendre cette phrase, j'approchai son visage du mien et l'embrassai avec la même passion, dont il avait fait preuve. Mes mains descendirent dans son dos, mes lèvres firent de même dans son cou.

Toujours, dis-je simplement d'une voix rauque.

L'une de mes mains glissa sur sa taille et s'enroula autour de son intimité et entama un doux va et vien. L'autre prit sa main, pour l'enrouler autour de ma verge. Mon regard était toujours plongé dans le sien, lorsque mes lèvres retrouvèrent les siennes.

Fais-moi l'amour Kesley d'Émeraude, ordonnais-je.

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Son sourire à mes paroles me fit fondre. Mais je ne comprenais toujours pas. Comment c'était possible. Comment avais-je pu m'enticher d'une personne aussi facilement ? Comment avais-je pu tomber amoureux ? Mais c'était comme si toutes mes valeurs antérieures n'existaient plus. Il n'y avait qu'Emerick. Et seulement Emerick. Il se saisit alors doucement de mon menton, afin de pouvoir embrasser mes lèvres. Je me laissai enivrer par ce baiser passionné, complètement sous le charme. Maintenant, ce qui allait être dur, c'était de ne pas me laisser emporter par mes anciennes pulsions. Les mains de mon amant descendirent alors doucement dans mon dos, puis ses lèvres caressèrent tendrement la peau de mon cou.

- Toujours, me dit-il de sa voix rauque.

Sa main passa alors par ma taille, afin d'aller se saisir de mon sexe. Il se saisit également de la mienne, pour la porter au sien. La fatigue s'emparait lentement de mon être, alors qu'Emerick plongeait son regard dans le mien, avant de m'embrasser passionnément.

- Fais-moi l'amour Kesley d'Émeraude, ordonna-t-il.

Pour toute réponse, je lâchai son membre et me blottis contre son torse, en fermant les yeux. Je n'avais plus du tout l'énergie pour une partie de jambes en l'air, bien que ce n'était pas l'envie qui manquait. Je lui envoyai une puissante vague d'apaisement, et j'embrassai tendrement son pectoreau.

- J'suis fatigué, minaudais-je. Dis... T'es... T'es sûrement promis à une jolie princesse...

Je savais qu'au fond, Emerick et moi, c'était impossible. Car il était Prince, et héritier. Et que moi... J'étais premièrement un gars, ayant aucune ascendance royale. Je n'étais rien.

Kesley lâcha ma verge et se colla contre moi, je le vis fermer les yeux. Je sentis alors mon corps se détendre d'un seul coup, je sus que c'était mon jeune amant, qui m'avait transmis une vague d'apaisement. Je n'avais jamais ressentis cela auparavant. Il donna un baiser sur mon pectoraux et se reblottis contre moi.

J'suis fatigué, murmura-t-il d'une voix enjôleuse. Dis.. T'es... T'es sûrement promis à une jolie princesse.

Je me mis alors à rire. Je pensai alors à ma petite soeur Anielle, qui rêvait de gravir les échelons de la société, elle qui ne venait pas vraiment du couple royal. Tout le monde pouvait gravir ces échelons, mais peu osait. Je passai ma main doucement dans les cheveux de Kesley, avant de baiser son crâne.

Probablement, dis-je. Mais à Argent, seul le Roi choisit son épouse. Mon père ne veut qu'une descendance. Le reste, il s'en fiche.

Je resserrai mon étreinte autour de Kesley, avant de le laisser et de me lever vers mon cheval. Je pris deux grosses couvertures et une bouteille de vin et retournai m'étendre près de mon amant. Je nous enroulai dans les douillettes et ouvrit la bouteille, avant de prendre une grande gorgée et de l'offrir à Kesley.

Je t'aime Kesley, dis-je d'une voix ferme. C'est vraiment tout ce qui m'importe pour le moment.

Je posai mes lèvres sur les siennes et fermai les yeux, avant de passer mon bras autour de lui. J'embrassai sa nuque doucement, avant de remonter vers son oreille.

Je ne souhaite aucunement me marier tout de suite, dis-je en lui pinçant une fesse.

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J'écarquillai les yeux lorsque Emerick éclata de rire. J'avais dit quelque chose de drôle moi ? Eh bien... Je ne bougeai pas, attendant de voir ce qu'il allait dire. Mais graduellement, ma respiration s'accélérait et la colère s'emparait de moi. Je détestais que l'on rie de moi, peu importait la personne. Les gens de l'Ordre le savaient, mais il semblait que mon Prince lui, l'ignorait totalement. Je pris une grande inspiration afin de me calmer. Il n'avait sûrement pas fait ça pour m'insulter. J'allais donc attendre ses explications. Je sentis alors sa main glisser dans mes cheveux, et je me calmai instantanément. Je fermai les yeux lorsque ses lèvres se posèrent tendrement contre ma tête.

- Probablement, me dit-il alors. Mais à Argent, seul le roi choisit son épouse. Mon père ne veut qu'une descendance. Le reste, il s'en fiche.

Il me serra alors plus fortement contre lui, puis se leva, ce qui m'empêcha de répliquer. Je me retournai sur le ventre, avant de me soulever à l'aide de mes coudes. Je le regardai se diriger vers son cheval. Bah lui... Plutôt son beau p'tit cul musclé que d'autre chose ! Je n'eus pas le temps de l'admirer davantage qu'il se retourna face à moi, avant de revenir s'étendre dans l'herbe à mes côtés. Je me tournai vers lui, plongeant mon regard dans le sien. Il nous enroula alors dans des couvertures, puis déboucha une bouteille de vin. Je souris moqueusement, alors qu'il en prenait une grande gorgée avant de me la tendre. Ce que c'était sexy un homme qui buvait...

- Je t'aime Kesley, me dit mon amant, sûr de lui. C'est vraiment tout ce qui m'importe pour le moment.

Ses lèvres se posèrent tendrement contre les miennes, et je ne pus m'empêcher de fermer mes yeux, me laissant emporter par le baiser. Je l'aimais. J'aimais quelqu'un. Plus que moi-même. Il m'attira alors contre lui, et mon dos pus se régaler alors de la chaleur de son torse. Il posa sa bouche contre ma nuque, puis je sentis son souffle chaud contre mon oreille, ce qui me fit frissonner.

- Je ne souhaite aucunement me marier tout de suite, me murmura-t-il en me pinçant une fesse.

Je lui assénai un coup de coudes dans les côtes, avant de me retourner face à lui. Je plongeai un regard sévère dans le sien, qui semblait souffrir. Je l'avais peut-être frapper un peu fort...

- Une descendance signifie baiser avec quelqu'un d'autre que moi, minaudais-je jalousement.

Je fronçai les sourcils, avant d'embarquer par-dessus lui. Il n'était pas question qu'il fornique avec quelqu'un d'autre que moi. Et je pouvais le savoir facilement s'il le faisait. Je vis qu'il serrait les dents, signe de douleur. Je l'embrassai longuement, avant de passer une main lumineuse par-dessus ses côtes. Non? J'avais vraiment réussi à lui casser une côte en lui assénant un coup de coudes ? Un sourire se glissa alors sur mes lèvres. Il était faible ! Tout de même, je lui ressoudai doucement ses os, avant de me laisser tomber sur le dos à ses côtés. Je fermai les yeux, la fatigue m'attaquant de plus en plus.

Une douleur aigue apparue dans mes côtes, mon jeune ami venait de m'assener un coup de coude dans ces dernières. Il se retourna vers moi et planta son regard sauvage dans le mien. Je soutins son regard, mes côtes étaient toujours douloureuses. Son regard sévère me transperça.

Une descendance signifie baiser avec quelqu'un d'autre que moi, son ton était jaloux avec une pointe de tentation.

Kesley embraqua sur moi, les sourcils froncés. Il s'accota sur moi, me faisant grimacer de douleur, mon amant posa doucement ses lèvres sur les miennes. Sa paume s'illumina d'une douce lumière blanche, qu'il passa sur mes côtes, la douleur disparue d'un seul coup. Il se laissa tomber à mes côtés, son énergie le quittait. Je me tournai vers lui et embrassai son menton. Je souris en voyant un petit sourire apparaître sur son beau visage.

Je peux toujours dire que je suis impuissant et adopter, le taquinais-je.

Je caressai son cou de mes lèvres, en posant ma main sur son torse assez musclé pour un jeune homme de seize ans. Ma main descendit doucement sous la couverture et s'enroula autour de son membre, entamant un doux va et vien. Mon pied alla caresser le sien.

Kesley d'Émeraude, dis-je d'un ton sérieux. Je te jure, que jamais, je ne prendrai d'épouse.

Je me relevai et embrassai ses lèvres tendrement. Mes mains allèrent fourager dans ses cheveux et mon regard se planta dans le sien. J'approchai mes lèvres de son oreille.

Je t'aime Kesley.

Écuyer d'Émeraude Messages : 56 Date d'inscription : 16/04/2009

Je pus voir mon amant me regarder du coin de l'oeil. Je fermai les yeux de bonheur lorsque ses lèvres se posèrent tendrement contre mon menton. Petit geste insignifiant, mais plus que réconfortant. Un mince sourire se glissa alors sur mon visage, et mon coeur se gonfla dans ma poitrine. J'étais réellement et bêtement amoureux.

- Je peux toujours dire que je suis impuissant et adopter, me nargua-t-il.

Je tournai ma tête vivement, les sourcils froncés. J'étais visiblement agacé. Mais je n'eus pas le temps de lui montrer ma rage que ses lèvres se posaient tendrement dans le creux de mon cou, foutu point faible. Je frissonnai alors que l'une de ses mains se posait contre mon torse, et que l'autre alla se saisir fermement de mon membre. Emerick commença à jouer doucement avec, et son pied s'en alla se frotter contre le mien.

- Kesley d'Émeraude, lança-t-il sévèrement. Je te jure, que jamais, je ne prendrai d'épouse.

Il se releva par-dessus moi afin de s'emparer de mes lèvres avec passion. Ses mains se nichèrent dans mes cheveux, puis ses yeux se perdirent dans les miens. Ma respiration s'accéléra soudainement, ainsi que les battements de mon coeur. Je pus alors sentir son souffle chaud contre mon oreille, ce qui me fit frissonner.

- Je t'aime Kesley, me murmura-t-il tendrement.

Je glissai mes bras de chaque côté de son torse, afin de le serrer fortement contre moi. Je nichai ma tête dans le creux de son cou, et humai le doux parfum de sa peau. Si je n'étais pas aussi vidé de toute énergie, je lui ferais l'amour à l'instant. Mais je me contentai de le coucher de nouveau à mes côtés, et je posai ma tête contre son torse, en fermant lentement les yeux.

- Pas plus que moi, râlais-je en m'endormant.

Kesley fit glisser ses mains le long de mon corps et de chaque côtés de moi, afin de me serrer contre lui. Il alla fourrer son visage dans le creux de mon cou, sa respiration me chatouillait. Il me fit me coucher à ses côtés et posa la tête sur mon torse et ferma ses yeux turquoises.

Pas plus que moi, dit-il en s'endormant contre moi.

Je souris en caressant sa joue, le regardant dormir. J'embrassai son front avant de le serrer contre moi, histoire de le garder au chaud. Je sentis mes paupières devenir lourdes et sombrai rapidement dans un sommeil profond. Le monde des rêves s'ouvrit à moi: je vis Kesley, à mes côtés lors de notre marriage. Je vis sa mort sur les plages de Zénor. Je vis ma soeur marier Kesley.

NON, hulais-je en me réveillant en sursaut.

À mes côtés, je vis un jeune amant se réveiller abruptement et armer ses paumes. Je le pris contre moi et le serrai tellement fort. Des larmes coulèrent sur mes joues et sur sa tête. Je lui relevai le visage et l'embrassai avec passion.

Ne me quitte pas. dis-je la voix enrouée.

Écuyer d'Émeraude Messages : 56 Date d'inscription : 16/04/2009

Le sommeil m'avait emporté bien rapidement. Un sommeil sombre, sans rêve. J'étais totalement vidé de toutes mes énergies. Déjà que je n'avais pas dormi la nuit précédente, il fallait bien que je récupère quelque part.

- NON ! entendis-je.

Je me réveillai brusquement en sursaut, mes paumes armées d'une lumière blanche, prêt à attaquer. Je fus surpris de constater que j'étais dans la forêt d'Émeraude. Je regardai autour de moi, mais ne vis aucun ennemi. Cependant, je me sentis attiré contre un torse. Un torse si chaud, et rassurant. SON torse. Celui d'Emerick d'Argent. Il n'était pas parti ! Un mince sourire se glissa sur mon visage, mais il s'éteignit aussitôt que je sentis des larmes chaudes tomber sur ma chevelure. Je n'eus pas le temps de relever la tête qu'il le fit pour moi afin de s'emparer tendrement, puis passionnément de mes lèvres.

- Ne me quittes pas, me dit mon prince, la voix rauque.

Je me retournai vivement, afin de grimper sur lui. Je saisis son visage entre mes deux mains, et le fixai sérieusement. Les larmes continuaient d'affluer sur ses joues. Ce n'était pas ma force, mais je me concentrai tout de même afin de lui envoyer une puissante vague d'amour. Puis, je m'emparai brusquement de ses lèvres, les dévorant avec avidité. Je plantai de nouveau mes yeux dans les siens en mettant fin au baiser.

- Jamais, murmurais-je.

Je le fis basculer sur l'herbe, et frissonnai lorsqu'une légère brise m'attaqua. Instantanément, Emerick me serra contre son torse. Je regardai alors le ciel, et je fus surpris de constater que le soleil se couchait au loin. Avais-je réellement passé la journée entière dans la forêt ? Nathan allait me tuer à son retour... Je me fis tout petit contre mon amant, en allant nicher ma tête dans son cou afin de profiter de sa chaleur.

- Je t'aime, minaudais-je alors.

Mon Kesley se retourna rapidement vers moi, se saisit de mon visage et planta son regard azur dans mon regard d'acier. Les larmes continuaient de couler sur mes joues, je sentis alors un profond bien-être au plus profond de mon âme. Connaissant Nathan, le frère de mon jeune amant, je savais que les guerriers d'Émeraude, savaient envoyer des vagues d'amour et ou d'apaisement. Les lèvres de Kesley s'attaquèrent aux miennes avec passion. Il s'interrompit pour fixer son regard dans le mien.

Jamais, dit-il.

Je fus alors basculé dans l'herbe mouillée, Kesley frissonna contre moi. Je l'attirai contre moi. Le regard de mon ami se leva vers le ciel, qui s'était coloré de orange et de rose. Le soir tombait sur Enkidiev,je savais que je devrais retourner vers Argent, avant que ma mère n'alerte la garde. Je sentis mon Kesley se faire tout petit sur moi et fourrer son visage dans mon cou.

Je t'aime, ronronna-t-il dans mon cou.

Mes bras serrés autour du corps de mon amant, je le renversai, afin d'être au dessus de lui. Je posai mes lèvres sur les siennes et les fis courir dans son cou. Je tentai de chasser les horribles images de mes rêves de ma tête. Je ne réussi qu'à me débarrasser de celle où il épousait mon horrible sœur Anielle. Mes lèvres se mirent à courir sur son torse et descendit vers son bas ventre. Je levai les yeux vers lui.

N'as tu pas un couvre feu Écuyer, le taquinais-je. Car moi j'en ai un.

J'aidai Kesley à se relever et lui tendis ses habits. Je me saisis des miens et les revêtis. Je me retournai vers lui, le regard sérieux. Je l'attirai à moi et plaquai mes lèvres sur les siennes. Je dus retenir mes envies de déchirer ses vêtements et de lui faire l'amour de nouveau. Je devais rentrer à Argent.

Je veux te revoir Kesley d'Émeraude, dis-je d'un ton sérieux. Je t'aime.

Je me dirigeai vers mon cheval et montai en scelle. Je lui fis un signe de tête en espérant qu'il voit dans mon esprit à quel point, je pouvais l'aimer. Je mis ma monture au galop et me dirigeai vers mon Royaume.

HJ: Sur la route vers Argent... Sad

I miss you my love

Écuyer d'Émeraude Messages : 56 Date d'inscription : 16/04/2009

J'étais si bien ainsi calé contre lui... Qui aurait cru cela possible ? Ma tête nichée dans son cou, je me contentais d'humer le doux parfum de sa peau. Je me glissai alors dans son esprit, y cherchant l'amour qu'il éprouvait pour moi. Inconsciemment, à ce moment, je reliai nos deux vies ensemble. Je n'eus pas le temps de chercher davantage qu'Emerick inversa brusquement nos positions, ce qui me fit sourire. Il s'empara de mes lèvres comme un voleur, avant de les descendre dans mon cou. Les yeux fermés, je frissonnai. Je détestais que mon point faible aie été aussi facilement connu de mon prince. Rapidement, sa bouche se posa contre mon torse, pour descendre petit à petit vers mon bas-ventre. Nan, il fallait pas qu'il aille plus bas, sinon c'était l'érection assurée.

- N'as-tu pas un couvre-feu écuyer ? me demanda-t-il moqueusement. Car moi j'en ai un.

Je fronçai légèrement les sourcils. Je n'aimais pas trop me faire appeler écuyer. Du moins, pas par mon âme soeur. J'avais un prénom, et c'était pas pour rien. Si mes parents avaient voulu que je m'appelle écuyer, ils m'auraient appelé comme ça. Mais ce n'était pas le cas. Je restai silencieux, alors que mon amant m'aida à me relever. Il me tendit mes vêtements, que je revêtis sans rechigner. C'était probablement la meilleure façon pour ne pas me laisser aller à mes pulsions. J'étais inévitablement amoureux d'un pur inconnu. Bien rapidement, je me retrouvai contre le torse d'Emerick, et ses lèvres étaient doucement plaquées contre les miennes. Je me hissai sur la pointe des pieds afin d'être plus à l'aise, et je glissai mes bras autour de son cou. Il mit soudainement fin aux baisers, et je plongeai un regard inquiet dans le sien. Il partait. Il retournait à Argent. Comme ça. Ça me faisait mal.

- Je veux te revoir Kesley d'Émeraude, me dit sérieusement mon amant. Je t'aime.

Ces trois derniers mots se gravèrent dans mon esprit, alors qu'il se dirigeait lentement vers sa monture. Il se hissa en scelle, et me regarda une dernière fois avant de mettre sa bête au galop. Aussitôt que je vis sa silhouette disparaître au travers des arbres, des larmes envahirent mes yeux, et un vent violent se leva sur la clairière. Car j'avais peur. Peur qu'il ne revienne jamais. Et cette peur, j'avais la vague impression qu'elle allait se concrétiser. Je laissai tomber toutes les barrières que je maintenait, avant de m'asseoir dans l'herbe tendre. Je fermai les yeux, cherchant mon maître magiquement. Je fus surpris de voir qu'elle était presque à la frontière de Rubis. Je fronçai les sourcils, bien que les larmes continuaient de couler sur mes joues.

Maître ? sanglotais-je télépathiquement.

Je ne savais pas si je l'avais envoyé uniquement à elle, mais une chose était sûre, c'était qu'elle allait recevoir ce message d'une manière ou d'une autre. Et comme ce n'était pas dans mes habitudes de pleurer, ça devrait lui sonner une cloche. Le vent, plus que violent, s'agitait dans mes cheveux, alors que je tentais de calmer ma peine.

» Emerick-Prince d'Argent
» Entraînement d'un Écuyer [tous les chevaliers+écuyer]