Une existence bien ennuyante

Messages : 11 Date d'inscription : 30/03/2015

Depuis que sa Majestée Sofia avait décidé de promettre son fils aîné, le prince Cormac, à la princesse Annielle d'Argent, tout le palais était en émoi. Les jeunes personnages royaux devaient unir leur destinée dès leur arrivée à Fal. La Reine avait demandé à ce que tout soit prêt pour leur arrivée. Étant la future dame de compagnie de la princesse Annielle, je me devais de veiller à ce que les appartements royaux du couple soient prêts. Alors que je finissais de placer les nouveaux bijoux de ma future Reine, je sentis l'énergie familière d'un de mes anciens frères d'armes, le Chevalier Aden d'Émeraude. Était-il venu me chercher afin que je sois punie d'avoir désertée? Je me levai du petit tabouret, sur lequel j'étais assise, et fis signe aux serviteurs de cntinuer leur ouvrage. Je me dirigeai vers la porte et descendis vers l'étage des dames de compagnies, courus vers ma chambre et m'y enfermai. Je me retounai vers la glace, vis mon air inquiet. Je pris une grande inspiration, je devais partir, si l'Odre mettait la main sur moi, j'étais soit morte dès le lever du soleil demain ou j'étais de retour dans l'armée et cela, pour moi, c'était pire que la mort.

J'agrippai une cape de couleur bleue nuit, que je mis par-dessus ma robe turquoise et serrai ma ceinture d'arme de l'Ordre autur de ma taille. Je rabattis le capuchon sur ma longue chevelure blonde et me dirigeai vers la porte, mais au moment où je posais ma main sur la poignée de porte, je ne ressentais plus la présence de Aden à Fal. Je sortis tout de même de ma chambre sur la pointe des pieds. Le serviteur du prince Cormac et la bonne de la future Reine Annielle m'interceptèrent.

- Les couturières manquent de soie pour la robe de mariée, nous pensins descendres au marché, mais je vois que vous êtes sur le point de sortir, pourriez-vous y aller pour nous? demanda Kiarra, la bonne.

Je souris avec gentillesse aux deux serviteurs, en hochant la tête positivement. Evrett, le serviteur, me donna une bourse de velours pleine de pièces d'or. Je pris la burse et gravis l'escalier vers le Hall et sortis par les grandes portes d'or massif. Une fois dans la cur, je pris une grande inspiration et sortis vers le désert falois. Je n'eus pas à marcher longtemps pour atteindre une oasis, où un marché s'était établit. Alors que je marchais doucement entre les étals, je fonçais violement sur un solide torse masculin. Je relevai le regard sur un hmme magnifique, ses yeux bleus intense me dévisageaient et une doux halo blanc l'entourait.

- Navrée, sire, dis-je timidement, en m'inclinant.

Messages : 7 Date d'inscription : 06/02/2016

C'est par une journée assez nuageuse que je fis mon entrée à Fal. J'avais fait escale à Turquoise la nuit précédente et je comptais passer quelques nuits ici avant de me rendre à Perle. Accompagner de mon fidèle destrier, je parcourais les terres à la recherche de nouvelles alliance à conclure. Je ne faisais que cela depuis la mort de père. Je m'y affairait religieusement, car je sais que c'est ce qu"il aurait voulu que je fasse. Alors que je faisais mon entrée au village, mon ventre émit une étrange plainte. Il est vrai que cela faisait longtemps que je n'avais pas manger. Je m'arrêtai à un étal ou un marchand vendait fruit et légume. Je pris deux pommes pour moi et une douzaine de carottes pour mon cheval, Indigo. Je nous installai pour une pause casse-croûte à un endroit ou mon cheval pu boire un bon coup. Je lui caressai l'encolure en le remerciant d'être un si bon compagnon de voyage. Si ce n'était pas de ce cheval, il y a longtemps que j'aurais abandonné ma quête.

Je m'apprêtais à reprendre mon chemin, quand une jeune fille blonde se heurta contre mon torse. Elle releva son regard brun vers le mien. Comme je mentionnais plus tôt s'était une journée nuageuse à Fal, mais quand cette femme me heurta j'eus l'impression que le soleil était très haut dans le ciel. Un halo de lumière blanche entourait sa chevelure blonde et à cet instant je sût que je ne serais jamais capable de détourner mon regard du sien.

- Navrée, sire, dit-elle, tout bas avant de s'incliner.

Je continuai de la regarder jusqu'à ce qu'elle se redresse.

-Non, ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute je ne regardais aucunement ou j'allais. Je me nomme Julian, prince de Rubis. Et vous comment vous appelez vous ? dis-je d'un ton mal assuré.

Par son allure, cette fille n'était sûrement pas de la royauté, mais ne pouvait pas non plus être une paysanne. Cette jeune fille aux yeux noisettes m'intriguait et plus important encore elle me faisait perdre mon assurance. Les questions se bousculaient dans ma tête..

Messages : 11 Date d'inscription : 30/03/2015

En me redressant, mon regard croisa celui de l'homme, de par ses vêtements, il était un noble, donc plus haut que moi dans l'échelle sociale. Donc innaccessible, je l'étais aussi, puisque j'étais au service de la prochaine Reine de Fal, j'avais fait voeu de célibat, donc impossible de tomber amoureuse.

- Non, ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute, je ne regardais aucunement où j'allais. Je me nomme Julian, prince de Rubis. Et vous comment vous appelez vous? demanda-t-il d'un ton malaisé.

Voyant que le jeune personnage royal me dévisageait, mon coeur se mit à se débattre comme un fauve en cage. Sans faire exprès mon esprit se connecta au sien et fus envahi de questions sur moi. Je secouai la tête, sortant de l'esprit du prince et fis une autre petite révérence.

- Je suis Ophélia, du royaume des Fées, dis-je. Je suis la future dame de compagnie de la future Reine de Fal, Annielle.

J'avais dis ma dernière phrase avec un brin de fierté. Je relevai ma tête, plissant les yeux, aveuglée par la lumière, qui entourait le prince. Espérant que ce soit le soleil, qui entourait l'hmme, je mis ma main fine au dessus de mes yeux, créant un écran bloquant l'astre. La lumière blanche brillait de plus en plus fort, c'était une certitude, je venais de tomber sur mon âme soeur.

- Que faîtes-vous si loin de votre Royaume, sire? demandais-je, en même temps curieuse et un peu débousolée.

Je gardais une distance respectueuse du prince, son regard me transperçant et me gênant au plus haut point. Je resserrai ma cape autour de moi, cachant ma ceinture d'arme de l'armée d'Émeraude, il parlait à une déserteuse et ceux qui faisaient comme moi étaient souvent condamnés à mort.

Messages : 7 Date d'inscription : 06/02/2016

La jeune femme blonde secoua la tête, et me fis une dernière révérence. Je la trouvai extrêmement mignonne de se comporter ainsi en ma présence. J'avais une réputation de garçon terre à terre pour un prince et les gens prenaient l'habitude de ne pas me faire la révérence lorsque je les rencontraient.

- Je suis Ophélia, du royaume des Fées, dit-elle. Je suis la future dame de compagnie de la future Reine de Fal, Annielle.

Voilà pourquoi elle m'avait ébloui d'un regard, la jeune femme était donc un fée. Ophélia releva la tête en plissant les yeux, elle devait être aveuglée par la même chose que moi. La jeune dame de compagnie plaça une main au niveau de ses sourcils pour bloquer la lumière. Cela ne sembla pas changer grand chose à sa vue. J'essayai de faire de même, mais ce fût en vain. Je venais de tomber sur mon âme soeur et ils nous était impossible à tout les deux de s'engager. Ophélia devait avoir fait voeux de célibat étant dame de compagnie de la reine Anielle.

- Que faîtes-vous si loin de votre Royaume, sire? me demanda-t'elle.

Je continuai de scruter les traits doux de son visage, me perdant dans ses yeux noisettes. Alors que la jeune fée resserrait sa cape autour d'elle, j'émergeai de mes pensées après un petit moment. Elle dû se rendre compte de mon mal aise vu le silence qui s'était installé entre nous.

-Pardon mademoiselle, votre joli visage et cette lumière aveuglante perturbe la tranquillité de mon esprit. commençai-je. J'étais justement ici pour rencontrer la future reine Anielle et assister par la même occasion à son couronnement. Je parcours les terres pour forger de nouvelles alliances avec mon royaume. terminai-je la voix tremblante.

Cette jeune femme me déconcertait jamais je ne m'était sentit ainsi en compagnie de quelqu'un d'autre. Ses pensées m'intriguaient et j'aurais pu facilement m'y immiscer, mais je détestait me servir de mon don sur des gens que je venais à peine de rencontrer. Selon moi, cela était un grand manque de respect.

Messages : 11 Date d'inscription : 30/03/2015

Pendant le court temps, où j'ai été Chevalière, je rêvais de rencontrer mon âme soeur. Après avoir été engagée par la Reine Sofia et avoir fait vœux de célibat, j'espérais que la personne que les Dieux avaient choisi pour moi ne se montrerait pas. Trop tard, il était devant moi, ses yeux bleus me transperçant jusqu'au plus profond de mon âme.

- Pardon mademoiselle, votre joli visage et cette lumière aveuglante perturbent la tranquillité de mon esprit, dit-il de sa belle voix. J'étais justement ici pour rencontrer la future reine Annielle et assister par la même occasion à son couronnement. Je parcours les terres pour forger de nouvelles alliances avec mon royaume, dit-il avec un tremblement dans la voix.

Lumière? Il avait dit lumière? Seuls les êtres possédant de la magie pouvaient voir la lumière des âmes soeurs. Si ce prince possédait des dons, cela voulait dire qu'il avait dû lire mes pensées, puisque je ne les avais pas cachée.

- La princesse Annielle n'est pas encore arrivée, dis-je, de ma voix cristalline. Son Altesse, le Prince Cormac est allé la chercher. Ils ne devraient pas tarder, puisque leur mariage est prévu pour cette semaine.

Je lui tendis ma petite main et pris la sienne. Je l'entraînai entre les étals, hors de l'oasis et vers celle qui abritait l'immense palais de Fal. Tout le long du chemin vers le château, mon coeur se débattait dans ma poitrine, le contact de sa peau contre la mienne m'électrisait. Une fois dans la cour du palais, les palefreniers vinrent chercher le cheval du prince. Je me retournai pour lui dire aurevoir, mais fonçai de nouveau contre son torse et me blottissant sans faire exprès contre lui. Je reculai de quelques pas, les joues roses de gêne.

- Navrée, Altesse, dis-je, en faisant une autre révérence. J'ose espérer que vous aimerez votre séjour à Fal.

Messages : 7 Date d'inscription : 06/02/2016

- La princesse Annielle n'est pas encore arrivée, dit-elle de sa petite voix douce.Son Altesse, le Prince Cormac est allé la chercher. Ils ne devraient pas tarder, puisque leur mariage est prévu pour cette semaine.

Ophélia me tendit sa main que je pris presque aussitôt dans la mienne, il n'y avait aucune hésitation dans mon geste. Comme si cela faisait des années que je la connaissais. La jeune fille m'entraîna entre les étals vers le magnifique palais de Fal. Durant tout le trajet, je me sentis étourdit. Ce n'était pas à cause de la chaleur, mais bien à cause de la sublime jeune fille qui marchait à mon côté. Une fois dans la cour du palais, les palefreniers vinrent chercher mon cheval. Il paniqua un peu, mais je pris sa grosse tête contre moi en essayant de lui envoyer des images positives par la pensée. Indigo se calma aussitôt, je le caressai une dernière fois avant de remettre les rennes au jeune palefrenier. Ophélia se retourna et se retrouva contre mon torse par accident. Elle recula de quelques pas. Je ne pu que passer une main dans mes cheveux souriant d'un air gêné.

- Navrée, Altesse, dit-elle, en faisant une autre révérence. J'ose espérer que vous aimerez votre séjour à Fal.

-Je l'apprécie déjà par votre présence mademoiselle, dis-je.

Je posai un genoux au sol, ne quittant pas son regard des yeux je pris sa main dans la mienne avec délicatesse avant de la baiser doucement. Je me relevai.

-Je présume que vous connaissez bien le château. Serait-ce possible que vous m'escortiez jusqu'à ma chambre ? Ce serait vraiment très aimable à vous, étant à ma première visite ici à fal je ne suis pas très familier avec les quartiers. dis-je d'un très avant de prendre une très grande respiration.

Messages : 11 Date d'inscription : 30/03/2015

- Je l'apprécie déjà par votre présence, mademoiselle, dit-il.

Sa voix douce me sortit de mes pensées, je vis le prince de Rubis poser un genoux au sol. Son regard bleu se noyait dans les miens, prenant ma petite main dans la sienne, il posa ses lèvres en un doux baiser dessus. Il se releva. Mon coeur avait failli faire éclater ma poitrine, lorsqu'il avait embrasser le dos de ma main.

- Je présume que vous connaissez bien le château. Serait-il possible que vous m'escortiez jusqu'à ma chambre? Ce serait très aimable à vous, étant à ma première visite, ici, à Fal; je ne suis pas très familier avec les quartiers, demanda-t-il en prenant une grande inspiration.

Je laissai échapper un petit rire cristallin, que voulez-vous étant fée, ma voix sonnait comme des clochettes. Ma main était toujours dans la sienne. Sa peau douce contre la mienne, me faisait presque regretter mon vœux de célibat. De plus, les dames de compagnies ne devaient pas ramener un homme à sa chambre, simplement pour éviter d'être tentées.

- Je... Je n'ai pas vraiment le droit de vous escorter, dis-je en baissant la tête.

J'étais une jeune femme obéissante, mais je devais obéir aux demandes de tout personnage royal. Je serrai sa main dans la mienne et l'entraînai dans le château. Je grimpai l'escalier quatre à quatre, espérant ne pas me faire voir par la Reine. Tenant sa main, toujours dans la mienne, je marchais rapidement dans un dédale de corridors et arrivai dans les appartements des invités royaux. Je m'arrêtai devant une porte de bois franc et me retournai vers le prince.

- Voici vos appartements, murmurai-je, en ouvrant la porte, le regard au sol. En espérant qu'ils soient à votre goût, Altesse.

Je fis une petite révérence, avant de poser mes lèvres sur sa joue. Prise d'horreur de mon geste impoli, je posai mes mains sur ma bouche et reculai de quelques pas.

- Je, je... Oh ... Je suis tellement désolée, dis-je.

Messages : 7 Date d'inscription : 06/02/2016

Un tintement de clochettes vint à mes oreilles et je mis un bon moment avant de m'apercevoir que s'était Ophélia qui avait produit un tel son.

- Je... Je n'ai pas vraiment le droit de vous escorter, me dit-elle en baissant la tête.

Ophélia serra ma main dans la sienne, un frisson me parcourut à cet instant. Elle grimpa l'escalier tellement vite que je traînai à l'arrière en rigolant. La jeune blonde était de petite taille, mais elle marchait deux fois plus vite que moi. Je la suivit toujours en souriant avant d'arriver devant ce que je supposai être mes appartements. Elle s'arrêta brusquement avant de se retourner vers moi.

- Voici vos appartements, me dit-elle, en ouvrant la porte, le regard au sol. En espérant qu'ils soient à votre goût, Altesse.

Elle s'inclina devant moi avant de poser ses lèvres contre ma joue rugueuse. Elle comprit rapidement l'ampleur de son geste. Reculant de quelque pas, ses deux petits mains contre sa bouche, horrifiée.

- Je, je... Oh ... Je suis tellement désolée, dit-elle.

Je me rapprochai d'elle, la coinçant contre le mur qui faisait face à ma chambre. Je lui relevai la tête, en posant son menton contre mon pouce d'un geste tendre. Je plongeai mon regard dans le sien avant d'incliner la tête posant mes lèvres sur les siennes. Ce fût le meilleur baiser auquel je n'eu jamais eu droit, tendre et passionné à la fois. Je caressai sa joue avant de me retirer.

-Ne le soyez pas ma chère et tendre Ophélia. dis-je d'une voix douce.

Personne ne nous avait vu, il n'y avait aucun garde à l'horizon. Je savais pourtant qu'elle avait peur si nous nous faisions prendre c'est sûrement la potence qui l'attendrait. À quoi avais-je penser ? Je risquais la vie de cette fille seulement pour ses beaux yeux ? Qu'est-ce que j'étais devenu ? Je ne voulais pas être un égoïste.

-C'est moi qui devrais être désolé, j'ai mit votre vie en péril pour un simple baiser. Je le suis sincèrement, mais s'était plus fort que moi cette lumière que vous dégagez m'attire... dis-je la tête basse.

Messages : 11 Date d'inscription : 30/03/2015

Le prince de Rubis me coinça entre le mur et la porte de sa chambre. Mon coeur devait battre plus vite que l'éclair. Il releva mon visage vers le sien, avec son index et son pouce, d'un geste si tendre. Il plongea son regard bleu dans le mien, peu après, il approcha son visage du mien et posa ses lèvres contre les miennes. Ses lèvres posaient juste la bonne pression et elles étaient douces. C'était mon premier baiser et le meilleur. Lorsqu'il retira ses lèvres, je voulus lui crier de les reprendre.

- Ne le soyez pas ma chère et tendre Ophélia, dit-il d'une voix si douce.

Je le vis regarder par-dessus ma tête, afin de surveiller si quelqu'un nous avait vu. Je priai qu'il n'ai vu personne. Et pourtant, je voulais qu'il recommence à m'embrasser, peut importe à quel point j'avais peur.

- C'est moi qui devrait être désolé, j'ai mis votre vie en péril pour un simple baiser. je le suis sincèrement, mais c'était plus fort que moi, cette lumière que vous dégagez m'attire...il baissa la tête.

J'eus un petit sourire triste, si seulement, je n'avais pas quitté l'Ordre et avais attendu, nous serions peut-être déjà un couple solide. Mais assez d'hypothèses. Je ne voulais que sentir son corps musclé contre le mien, frêle, sentir ses lèvres caresser les miennes. Avec une douceur, digne de mon peuple féérique, je posai mes mains contre son torse solide et l'attirai contre moi. Je me mis sur la pointe des pieds et reposai mes lèvres contre les siennes.

- On a qu'à être discrets, dis-je, en frôlant ses lèvres avec les miennes.

Je continuai d'embrasser mon âme soeur, ouvrant magiquement la porte de ses appartements et l'attirai à l'intérieur. Je scellai l'ensemble de la pièce, nous isolant magiquement du reste du monde et le poussai sur l'immense lit baldaquin. Avec un petit sourire coquin, je grimpai à califouchon sur lui.

- Nous n'avons que ces moments, dis-je, de ma voix séductrice. Profitons en.

Messages : 7 Date d'inscription : 06/02/2016

Un sourire triste apparut sur le visage d'Ophélia et je me sentis aussitôt coupable même si la raison m'était inconnu. J'avais envie de la sentir encore plus près de moi et d'effacer son chagrin d'une simple caresse. Comme si elle avait lu dans mes pensées, ma belle posa ses petites mains contre mon torse. Une bouffée de chaleur m'envahit alors qu'elle se mettait sur la pointe des pieds affin de me gratifier d'un deuxième baiser.

- On a qu'à être discrets, dit-elle, en frôlant mes lèvres des siennes.

Ophélia se décida enfin à m'embrasser. Je me trouvais impatient d'avoir trouver ses quelques secondes beaucoup trop longue. D'un geste de mains que je ne vis pas, Ophélia ouvra la porte de mes appartements avant de m'attirer vers l'intérieur. D'un tour de main, elle scella également l'ensemble de la pièce. En faisant cela, elle nous isolait complètement du monde, personne ne viendrait nous déranger. Ma belle me poussa sur le lit à baldaquin, je répondit à son sourire d'un regard complice et elle grimpa sur moi.

- Nous n'avons que ces moments, dit-elle, d'un ton séducteur. Profitons en.

- Je compte bien en profiter je ne sais pas quand une telle opportunité s'offrira de nouveau à nous. dis-je en passant une main dans ses cheveux dorée en souriant.

Je l'embrassai de nouveau tout en caressant sa nuque. Ophélia était la fille la plus parfaite que j'avais rencontrer jusqu'à ce jour et je comptais la garder pour moi seul. Elle était mon âme soeur et depuis notre rencontre je ne pouvais plus imaginer passer le reste de ma vie sans elle. Je commençai à détacher le corset de sa robe sans m'en rendre compte et quand je le fis je devint rouge de honte.

-Je suis vraiment désolée, je.. je ne sais pas ce qui m'a prit. balbutiai-je.

Je voulais être sûre d'avoir son approbation avant d'aller plus loin. Je voulais qu'elle le veuille autant que moi. Je passai nerveusement une main dans ma chevelure avant de lui sourire. Ça allait être ma première fois, je voulais que cela soit magique autant pour elle que pour moi.

Messages : 11 Date d'inscription : 30/03/2015

Son regard dans le mien, une lueur complice dans ses yeux et mon coeur qui battait si vite. Je me lançais dans les bras d'un prince, que je ne connaissais pas assez. Mais il est mon âme soeur, me dis-je à moi-même.

- Je compte bien en profiter, je ne sais pas quand une telle opportunité s'offrira de nouveau à nous, dit-il, en passant une main dans mes longs cheveux.

Julian reposa ses lèvres sur les miennes, caressant ma nuque avec douceur. Il n'y aurait pas d'autre opportunité, je me devais de servir et rester célibataire toute ma vie, mais d'un autre côté, être aimée me faisait sentir si bien. Je sentis ses mains dans mon dos, défaire mon corset et s'interrompe en plein milieu.

- Je suis vraiment désolé, je... je ne sais pas ce qui m'a pris, balbutia mon prince.

Clairement, lui non plus, ne savait pas ce qu'il faisait. Julian passa une main nerveuse dans ses cheveux. Je posai un regard tendre sur mon amant, me branchant à son esprit, je fus heureuse de savoir que cela allait être sa première fois aussi. Je défis ma cape et la jetai sur le sol.

- Pourquoi vous être arrêter? demandais-je, de ma petite voix.

Je passai mes mains dans mon dos et défis le reste de mon corset, le laissant tomber sur ma cape. Je pris une grande inspiration, défis ma lourde robe, qui s'étendit en rond autour de moi, dévoilant ma poitrine rebondie et le reste de ma nudité. J'eus un petit frisson et me penchai sur mon amant, pour l'embrasser avec passion. D'instinct, je me mis à danser du bassin contre son torse vêtu. Si je n'allais pas l'épouser, j'allais lui donner ce que j'avais de plus précieux, soit ma virginité.

- Aimez-moi... Prenez-moi, murmurais-je contre ses lèvres.

À l'aide de mes pouvoirs de lévitation, je me libérai de ma robe, qui entourait toujours mes hanches, la lançant dans un coin de la chambre. J'attirai mon amant contre moi, pour qu'il se retrouve assis et l'embrassai de nouveau. Je défis habilement les sangles de sa cuirasse, la poussant sur le côté et lui retirai sa tunique, avant de presser ma poitrine contre son torse nu.

- Je n'ai que ma virginité et mon coeur à vous donner, dis-je tout bas.

Messages : 7 Date d'inscription : 06/02/2016

Ophélia défit sa cape et la jeta au sol, je lui lançai un regard amoureux.Je la connaissais depuis peu mais je savais déjà qu'elle était la femme de mes rêves, l'aura de lumière qui l'entourait en était la preuve.

- Pourquoi vous être arrêter? me demanda ma belle.

Avant de me laisser lui répondre elle passa ses mains dans son dos défaisant ainsi le reste de son corset. Je l'entendis ensuite prendre une grande respiration avant d'enlever sa grande robe brune. C'était la première fois que je voyais une si belle poitrine. Sa peau pâle comme la neige avait l'air si douce à cet endroit que je ne pût résister à l'envie d'en caresser la douce texture. Ophélia ne me laissa pas l'admirer bien longtemps elle se pencha sur moi afin de m'embrasser avec passion, alors que je continuai de caresser sa douce poitrine rebondie. J'en déduis qu'elle apprécia mes douces caresses, car elle se mit à onduler du bassin sur moi.

- Aimez-moi... Prenez-moi, me murmura ma douce contre mes lèvres.

La jeune blonde se débarrassa de sa robe en lançant dans un coin de la pièce. Elle m'attira contre elle commençant à détacher ma cuirasse, puis elle m'enleva ma tunique en me poussant sur le côté. Je soupirai d'aise, alors qu'elle pressait sa poitrine contre mon torse. Je plongeai mon regard dans le sien lui caressant le dos d'une main et le visage de l'autre.

- Je n'ai que ma virginité et mon coeur à vous donner, me dit-elle tout bas.

-Moi de même, ma douce et tendre, répondis-je du même ton.

Je ne voulais pas penser au fait que s'était sûrement notre première et dernière fois, cela m'aurait rendu triste et amer. Je voulais que cette première fois soit mémorable, je voulais m'en rappeler toute ma vie. Ce monde était si cruel, nous ne pouvions que dans rare cas épouser notre âme soeur. Le mariage était sacré et devait faire perdurer la lignée royale. Je voulais l'emmener avec moi, lui faire visiter le monde et que les gens la voit comme mon égale, pas comme une servante. Cette femme était bien trop jolie et aimable pour passer sa vie au service des gens.

-Je vous aimes Ophélia et je vous aimerai toute ma vie, susurrai-je à son oreille.

Je défit mon pantalon révélant ainsi mon érection et je le laissai tomber au sol. Je plongeai une fois de plus mon regard dans le sien avant de l'embrasser passionnément.

» Bien trop de puissance pour un tout petit être.