Bien trop de puissance pour un tout petit être.

Paysan du royaume de Rubis Messages : 5 Date d'inscription : 25/02/2015

La journée était chaude, très chaude même. J'avais opter pour porter mon chapeau de paille pour travaillé dans le jardin, je n'avais pas envie de faire une insolation. Je regardai le ciel. Bientôt, le soleil allait se coucher. Le repas devait être près avant le retour de Charles, mon époux.

Éléonore, ma chérie, voudrais-tu aller couper les légumes s'il te plaît, demandais à ma fille aînée.

Je lui tendis un panier de légumes que nous venions de cueillir toutes les deux. Éléonore était sans doute ma plus grande réussite, obéissante et toute souriante. Du haut de ses douze ans elle rayonnait de tout son être. Elle était une enfant calme qui apaisait quiconque elle croisait. Elle pris le panier souriante.

Tout de suite maman, dit-elle avant de s'éloigner vers la maison.

Je me relevai et secouai mes mains pleines de terre sur mon tablier.

Laurent, Marcus, venez les garçons nous rentrons.

Laurent et Marcus étaient un couple de jumeaux âgés de neuf ans. Les deux garçons étaient vraiment difficile à différencier. Les deux étaient très enjoués et énergique. La majeure différence était que Laurent était plus calme que son frère qui était plutôt colérique. Les deux garçons arrivèrent en courant et en se chamaillant. Je les suivis jusqu'à la maison. Subitement, un cri retentit et j'accourrai à la cuisine.

Eléonore ! Chérie qu'est-ce qu'il y a ? Tu t'est coupée ? Demandais inquiète.

Ma... Maman... Dit elle en me pointant quelque chose du doigt.

Je me retournai et découvris nova, mon plus jeune garçon complètement blême, les yeux révulser. Je me précipitai vers lui.

Nova ! Nova, mon poussin est-ce que tu as.

Rapidement un grand vent se leva, se croit la maison. Puis subitement la porte s'ouvrit sur une silhouette transparente et menaçante.

Mar… Marcus ! Va chercher Felicia… maintenant !

Il se précipita à l'étage et revint quelques instants plus tard avec le bébé.

Nova, mon poussin, calme toi, maman ne peut pas t'aider si tu ne te calme pas…

Un éclair jaillit après nous, j'échappai un cris malgré moi.

Tout le monde dehors !

Je suivais les enfants qui se précipitaient dehors. Je pris ensuite Felicia dans mes bras.

Maman ? Qu'est-ce qu'il a Nova,
demanda Laurent.

Je m'approchai de la rue…

À l'aide ! De l'aide ! J'ai besoin d'aide, m'époumonais-je.

Chevalier d'Émeraude Messages : 17 Date d'inscription : 09/02/2015

Je chevauchai tranquillement la campagne de Rubis. La journée était chaude et pressante. Le soleil plombait et ma monture se fatiguerait rapidement, si je continuais mon chemin. Je m'arrêtais près d'une rivière et laissai ma monture s'abreuver tranquillement. Je fis un tour sur moi-même et m'étendis un moment afin de profiter du soleil. Je dirigeai mes pensées vers ma fille, Ema. Comment vas-tu ma puce, lui dis-je en pensée. J'allais lui envoyer une puissante vague d'amour, comme à tous les jours, lorsqu'un cri me déconcentra.

De l'aide! De l'aide! J'ai besoins d'aide!

Je me relevais d'un seul coup et montai en scelle. À l'aide de mes pouvoirs de localisation, je pus trouver la provenance du cri. J'arrivai sur une petite route de terre et y vis une jeune femme me faire des signes en urgence. J'arrêtai ma monture près d'elle et sautai au sol. Sans même lui adresser la parole, je lui fis signe de reculer avec sa marmaille. J'armai mes paumes vers la silhouette menaçant le jeune garçon. D'un violent jet de flammes, je fis disparaître la menace. Je pris l'enfant et sortis pour le donner à sa mère. Je sentis une immense puissance, venant de petit.

Votre fils, dis-je poliment. Il a en lui, de grands pouvoirs. Vous devriez penser à l'envoyer à Émeraude, afin de l'aider à contrôler ses pouvoirs.

Je lui remis son fils et fus soudain pris d'un mal de tête. Je sentis une grande vague de peur. La voix de Nathan résonna dans ma tête, m'informant d'aller chercher les troupes à Émeraudes, les Écuyers aussi. Je me tournai vers la jeune femme, un regard inquiet arborant mon visage.

Ne paniquez pas, dis-je doucement. Une invasion se prépare. Prenez vos enfants et brarricadez-vous.

Je sautai en scelle, croisai mes bracelets de cuir. Un grand tourbillon se forma devant moi et j'y pénétrai. Que tout le monde soit près, en cuirrasse et armé. Dans la cour d'ici les prochaines minutes, Zénor est attaqué, nous devons les aider, dis-je en pensée.

HJ: EN ROUTE VERS ZÉNOR.

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