Les Chevaliers d'Émeraude
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Les Chevaliers d'Émeraude

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 Temps de Paix

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2 participants
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Emerick
Prince héritier du trône d'Argent
Emerick


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Date d'inscription : 02/02/2015

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MessageSujet: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeLun 6 Juil - 0:16

Un mois s'était passé depuis la première bataille de l'année, un mois depuis que Kesley était revenu d'entre les morts et qu'il avait perdu ses souvenirs, pour les retrouver par la suite. Suite à cet événement, pour le moins troublant, j'avais obtenu une permission de la part du frère de mon amant, afin que ce dernier vienne passer quelques jours à Argent avec moi. Bien sûr, j'avais caché le fait que Kesley était mon amant, à mes parents. Ces derniers le pensaient mon meilleur ami. Ce qu'ils ignoraient, c'est que Kesley ne dormait pas dans les appartements, que mes parents avaient fait aménager pour lui, il dormait à mes côtés et nous faisions l'amour comme des bêtes tous les soirs. J'étais si bien avec lui, je me rendis compte, que je tombais de plus en plus amoureux de ce bel écuyer.


*****




Je marchais sur la plage sablonneuse, je tenais Kes par la main. Je ne savais pas s'il était complètement remis de sa terrible expérience à Zénor. J'avais donc eu l'idée de l'emmener sur les plages de mon Royaume avec moi, afin de profiter d'un peu d'intimité. Nous étions partis à pied du château et avions marché quelques kilomètres, pour arriver vers la partie un peu plus boisée des plages. Je nous trouvai une petite plage, devant une jolie baie. Je posai les deux grosses sacoches de provisions, que j'avais été chercher aux cuisines et étendis une large couverture sur le sol. Je m'assis près d'un coin, sortis le vin avec deux coupes et quelques morceaux de viande séchée. J'invitai mon ami à s'asseoir près de moi. Ce dernier s'exécuta. Je m'approchai de lui, caressai son visage du revers de ma main. Je posai doucement mes lèvres sur les siennes.




Je t'aime Kesley d'Émeraude, dis-je doucement.




Je finis par pousser doucement mon jeune amant au sol et grimpai par dessus lui. Mes mains se glissèrent sous sa tunique, pour aller caresser son torse musclé. Je le sentis frissonner sous mes caresses. Un petit sourire moqueur s'afficha sur mon visage, alors que je faisais descendre mes lèvres contre son cou.





Fais-moi l'amour
, râlais-je à mon amant.




Sur ces mots, je déchirai sa tunique, dévoilant son torse bien sculté et fis courir mes baisers contre son torse. Alors que je remontais vers son visage, pour réembrasser ses lèvres, mes mains caressaient son entre jambe et je pus sentir qu'une bonne érection s'y formait. Il fallait dire que la mienne se faisait déjà douloureuse dans sa prison de tissus.
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Kesley
Écuyer d'Émeraude
Kesley


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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeLun 6 Juil - 4:00

Son membre me pénétrait avec force et vigueur, m'arrachant des gémissements à chacun de ses coups de hanches. Mes yeux étaient mi-clos, mais j'étais tout de même capable de plonger mes azurs dans ses iris aciers. Mon coeur battait la chamade alors qu'il déposait tendrement ses lèvres contre les miennes. Cet homme était le premier à me faire sentir aimé. Et j'aimais en retour. Jamais je n'aurais cru cela possible. Mais il était mon âme soeur. L'être que les dieux avaient désigné pour moi. Je savais bien que l'on était pas obligé d'épouser notre élu, mais j'étais incapable d'imaginer un avenir sans lui. Pourtant, c'était inévitable. Il était un prince et moi j'étais... rien. Un simple écuyer colérique en quête d'amour. Il l'avait trouvé, bien évidemment. Mais cet écuyer allait tout perdre. Car la royauté n'épousait pas de simples paysans s'étant élevés au titre de chevalier. Ils épousaient des gens de sang noble, tout ce que je n'étais pas. 


- Kes, souffla mon amant. 


Je me cambrai brusquement, tandis que l'orgasme me prenait de plein fouet. Emerick continuait son va-et-vient, un sourire moqueur aux lèvres. En effet, il adorait me voir prendre mon pied avant lui. Mais son temps allait venir avant longtemps. Quelques minutes plus tard, il retira son membre ramolli de mon antre, avant de se laisser tomber à mes côtés sur le matelas de plumes. Je grimpai aussitôt contre son torse afin de me blottir contre lui. Le royaume d'Argent étant plus au Nord qu'Émeraude, et le vent salin qui pénétrait les fenêtres me donnaient sans cesse des frissons. Mais mon amoureux le savait. Son bras musclés me serra contre lui, me rassurant sur le champs. Innocemment, je laissai glisser mes doigts contre la peau chaude d'Em, traçant ses abdominaux parfaits. Il arrêta vivement mon geste, plantant un regard rempli de désir dans le mien.


- Ne me tente pas à nouveau, râla-t-il.


Je lui souris moqueusement, avant de grimper à califourchon sur lui. Je me fis bien évidemment un immense plaisir de frôler son membre avant de lui arracher un long baiser amoureux.


- Pourquoi? minaudais-je alors. 


Une étincelle de défi anima subitement mon regard, mais Emerick me repoussa aussitôt. Je fronçai les sourcils, tandis qu'i se dirigeait vers sa salle de bains privée. Je poussai un long soupir. Je n'arrivais pas toujours à comprendre les émotions de mon prince, et je détestais me brancher sur ses pensées pour les connaître. Alors je tentais tant bien que mal de déterminer son langage corporel. Mais j'avais rapidement compris que la famille royale d'Argent étaient tous pareils sur un point: ils étaient neutres. En fait, seul Emerick semblait jouir d'une plus grande liberté émotionnelle. 


Tandis que je voyais le corps nu de mon amant disparaître dans l'embrasure de la porte, je m'enroulai dans une couverture de soie directement venue de Jade. Je ne pus m'empêcher de sourire en pensant que plusieurs dignitaires Argentais pouvaient entendre nos ébats. En effet, la construction du château Argentais étant beaucoup plus récente que celle d'Émeraude, les murs étaient beaucoup moins épais. Mais je m'en fichais. Personne n'allait m'empêcher d'aimer Emerick. Perdu dans mes pensées, je sombrai lentement dans un long et profond sommeil. 


*********


Au matin, des lèvres effleurèrent tendrement les miennes, me faisant ouvrir lentement les yeux. Mon amant était par-dessus moi, et il semblait vouloir obtenir quelque chose. Je me relevai donc en position assise, le forçant à s'asseoir face à moi. Je m'étirai brièvement, avant de jeter un regard vers la fenêtre qui donnait sur l'océan. Le soleil commençait à peine à illuminer la plage, alors pourquoi me sortait-il du lit à une heure aussi matinale. Il savait que je détestais ça, alors il était mieux d'avoir une bonne raison. Voyant qu'il ne disait absolument rien, je fus obligé de me connecter à ses pensées. J'eus un malicieux sourire en constatant que mon Emerick s'avérait en fait plutôt romantique. 


- Tu veux m'emmener pique-niquer sur la plage ? lui demandais-je moqueusement. J'te savais pas si attentionné. 


En guise de réponse, il posa tendrement ses lèvres contre les miennes, m'arrachant de ce fait un long baiser. Je m'en régalai pendant quelques instants, avant de grimper par-dessus lui. J'encerclai sa taille de mes jambes, profitant à fond de ma nouvelle intimité avec mon amant. Étant un écuyer, je n'avais en effet pas beaucoup de liberté. Alors j'appréciais grandement que mon frère ait accepté de me laisser partir à Zénor pour quelques jours. J'avais peut-être récupéré mes souvenirs, mais j'avais encore quelques séquelles. Je mis fin au baiser avec regrets, afin de me diriger vers la salle de bain d'Emerick. Les serviteurs avaient pris le soin de remplir le bassin avec de l'eau chaude et des huiles émériennes. À moins que ce ne soit Em... Peu importait. J'y plongeai aussitôt, afin de purifier mon corps comme le faisaient tous les chevaliers chaque matin. C'était un rituel obligatoire pour nous, et purement rassurant. 


Lorsque je sortis de la salle d'eau, le froid s'empara aussitôt de mon être. Mais Emerick l'avait prévu. Il posa une chaude couverture sur mes épaules, avant de m'attirer contre son torse. Je me blottis alors contre lui, profitant de sa chaleur. Lorsque je daignai finalement me décoller de lui, il me tendit mes vêtements. Je les enfilai en vitesse, afin de conserver ma chaleur. Em me regarda moqueusement, mais ne fit aucun commentaire. Décidément, je préférais grandement le climat tempéré d'Émeraude ou celui sec et tropical de Béryl. La chaleur de cette contrée rocailleuse me manquait plus souvent que j'osais me l'avouer... 


Mon amant se saisit alors de ma main, afin de m'entraîner dans les dédales de couleurs de son château. J'étais en fait totalement incapable de me retrouver en cet endroit. Après plusieurs kilomètres de marche main dans la main, je sentis enfin l'air salin balayer mon visage et je pus entendre le bruit des vague mourir sur les plages argentaises. Emerick étendit une couverture à l'orée d'un petit boisé. Je pris place à ses côtés, fermant les yeux avec bonheur. J'étais probablement un des seuls soldats de l'Ordre d'Émeraude à aimer les combats. Mais c'était dans de tels moments que je rêverais d'un continent en paix. Comme s'il avait entendu mes pensées, Em caressa tendrement ma joue du revers de sa main. Je posai mes azurs sur lui, qui semblait me contempler avec fascination.


- Je t'aime Kesley d'Émeraude, me souffla-t-il d'une voix emplie d'amour. 


N'étant pas habile avec les mots, je ne répondis rien. De toute façon, c'était inutile. Il savait amplement ce que je ressentais. Il me poussa donc avec douceur sur la couverture, avant de grimper par-dessus moi. Mon coeur s'anima encore comme un fou dans ma poitrine, cherchant à sortir. Sa main se glissa furtivement sous ma tunique, caressant mes muscles avec tendresse. Je ne pouvais m'empêcher de frissonner sous ses caresses, terriblement amoureux. Ce ne fut que lorsque ses baisers se posèrent au creux de mon cou que je perdis tous mes moyens. 


- Fais-moi l'amour, me réclama-t-il au creux de l'oreille.


En fait, ce n'était pas une demande. S'il le voulait, il allait le faire, que j'en aie envie ou non. Comme pour appuyer mes dires, il déchira brusquement ma tunique, afin de poser ses lèvres contre la peau blanche de mon torse. Je gémis tandis que ses baisers se concentraient sur ma bouche et que sa main effleurait dangereusement mon sexe, qui commençait à se tendre dans mon pantalon de toile. Je le repoussai violemment, afin de prendre le dessus sur lui. Je savais qu'il ne tolérerait pas cette situation bien longtemps, alors je me devais de faire vite. Je lui retirai son pantalon, pour ensuite passer lentement un ongle contre son membre qui semblait douloureux tellement l'érection était énorme. Je me mordis la lèvre inférieure, prenant déjà goût à la sensation de son membre en moi. Je reportai subitement mon attention sur le visage de mon amant.


- Tu es tout pour moi, râlais-je alors. J'vais toujours t'aimer, alors tâche de pas me décevoir, espèce de con. 


Je m'emparai alors de sa bouche avec passion, regrettant de devoir partir ce soir...
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Emerick
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 8 Juil - 0:06

Kes me repoussa avec violence,  grimpa sur moi et retira mon pantalon. Mon amant passa son ongle sur mon érection douloureuse, devant ma réaction, Kesley se mordit la lèvre inférieure. Le regard sauvage de mon amoureux se porta sur moi.



Tu es tout pour moi, râla Kes. J'vais toujours t'aimer, alors tâche de ne pas me décevoir, espèce de con.



Mon amant s'empara de mes lèvres avec passion. Je fermai les yeux au contact de ses lèvres contre les miennes, regrettant de ne pas avoir demandé plus de jours pour avoir Kesley pour moi. Je me redressai rapidement, tenant toujours mon amant contre moi. Je finis par enligner mon membre avec l'intimité de Kesley et d'un violent coup de hanche, je pénétrai mon amant avec force. J'entamai un fort va et vien, faisant gémir et frémir mon Kesley.



Kes...K...Kesley, gémis-je.



Je repoussai mon amoureux, le tournai sur ses quatres membres et le pénétrai de nouveau avec force. Le vent marin caressait mon corps nu et faisait voler les cheveux de mon amant autour de lui. Je me cambrai, toujours en pénétrant mon amant avec passion. Je pris une poignée de ses cheveux et attirai sa tête vers l'arrière. Je me baissai contre son dos et embrassai sa nuque humide de sueur. Après un long moment de bonheur, je sentis l’orgasme me frapper de plein fouet. Mon érection disparut et je me retirai de mon amant. Je le renversai et embarquai par dessus, pour plaquer mes lèvres contre les siennes.



Je t'aime râlais-je.



Sur ces mots, je me relevai, en aidant Kesley à se mettre à genoux. Le simple fait de le voir d haut, de voir ses yeux azurs lancer un regard sauvage sur moi, suffit à tendre mon membre.



Satisfaits-moi
, dis-je avec passion.
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Kesley
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMar 14 Juil - 19:33

C'était dans ces rares moments que j'aurais préféré ne m'être jamais enrôlé dans l'Ordre. Le simple fait d'être écuyer ne me donnait aucun droit. Bon, il était vrai que mon frère en était le chef, mais ce qu'il faisait pour moi, il le ferait pour n'importe qui. Mais là, en ce moment, j'aimerais simplement pouvoir vivre le reste de mes jours avec Emerick. Et pour ne pas qu'il marie une princesse, j'irais l'enlever dans son château ici-même, à Argent. Mais je ne pouvais pas faire ça sans m'attirer les foudres du continent au complet. Et celles de mon frère, que je redoutais par-dessus tout. 


Toujours par-dessus mon amant, je savais maintenant que c'était une question de secondes avant qu'il se laisse aller entièrement à sa passion. En effet, il se redressa vivement, me gardant contre son bassin. En un coup de hanches ma foi sauvage, Emerick entra en moi, m'arrachant un gémissement de douleur. Il ne se stoppa pas pour autant. Il commença aussitôt son mouvement de va-et-vient, qui transforma rapidement ma douleur en plaisir. Mon corps commençant déjà à trembler sous son expertise, je refermai mes jambes autour de sa taille, puis j'agitai mon bassin contre le sien, amplifiant la pénétration. Mes cris se faisaient de plus en plus ardents, et j'avais de plus en plus chaud, malgré le petit vent frisquet que la côte nous envoyait. 


- Kes... K... Kesley, haleta mon amant. 


Il se retira soudainement, m'arrachant une plainte sourde. Mais une fois encore, ce ne fut pas ça qui l'arrêta. Il me retourna habilement sur mes quatre pattes, avant de s'enligner de nouveau avec mon intimité pour me pénétrer. Curieusement, je sentais que l'ambiance était tendue. Je savais que je n'avais pas le plus attentionné des amants, et que bien souvent il pensait à son propre plaisir lorsqu'il était question de sexe, mais cette fois, j'avais l'impression que tous ses gestes étaient simplement dénués du moindre amour. Malgré mes gémissements et mon plaisir qui me déconcentraient, je réussis à me brancher à ses pensées. J'écarquillai bien malgré moi les yeux tandis que je constatais que mon départ imminent le chagrinait. J'eus envie de mettre soudainement fin à nos ébats afin de le prendre contre moi pour le rassurer, mais Em empoigna solidement ma chevelure afin de remonter mon dos contre son torse. Ses lèvres se posèrent contre ma nuque, me faisant frissonner. 


Après plusieurs minutes à gémir et hurler de plaisir, Emerick fut saisit d'un orgasme des plus puissants que je l'aie jamais vu avoir. Ayant été trop concentré à penser, je n'avais pas pu prendre moi-même mon pied, mais ce n'était pas grave. Il se retira lentement de moi, m'arrachant un dernier gémissement, et bien rapidement je me retrouvais couché sur la couverture, mon amoureux par-dessus moi. Ses lèvres cherchèrent aussitôt les miennes, et une intense chaleur s'empara de tout mon être tandis qu'il m'embrassait avec passion. Mais je savais que son appétit sexuel était loin d'être rassasié. Et afin qu'il n'aille pas voir ailleurs, j'allais faire tout ce qu'il voulait. 


- Je t'aime, me murmura-t-il soudainement de sa voix rauque.


Ses paroles enfoncèrent brusquement un peu dans mon coeur. En effet, bientôt, nous allions être séparés, et j'ignorais pour combien de temps. Je chassai les larmes de mes yeux afin qu'Em ne les voit pas, et je me laissai faire tandis qu'il se relevait et qu'il m'aidait à faire de même. Cependant, ses mains se posèrent sur mes épaules, m'obligeant à rester à genoux devant lui. Je fronçai les sourcils, sentant qu'il me traitait de la même façon que les filles de joie avec qui il avait forniqué. Il me supplia de le satisfaire, ce que j'allais m'empresser de faire. Mon regard le foudroya subitement, mais cela ne fit qu'accentuer le désir de mon amant. Son membre se dressa subitement devant moi, ouvrant mon appétit. Je me mordis la lèvre inférieure, avant d'embrasser son gland qui tendait à quelques centimètres à peine de mon visage. Rapidement, je le pris en bouche, le dévorant avec passion et avidité. Il gémissait, et je ne pouvais que fermer les yeux, me nourrissant magiquement de son plaisir. 


Après plusieurs longues minutes de ce traitement probablement divin, l'orgasme frappa de nouveau mon amant, qui déversa sa semence dans ma bouche. Je fus donc contraint de l'avaler, l'âme en peine. En effet, en me connectant à ses émotions pour ressentir son plaisir, j'avais également ressenti son désespoir de me revoir partir ce soir. Je remis brusquement mon pantalon, avant de m'enfuir dans le petit boisé, les yeux baignés de larmes. Je ne voulais pas que Em me voit ainsi.


Impuissant, je finis par me laisser choir dans une clairière, cachant mon visage dans mes petites mains. J'éclatai alors en sanglots amers, enviant tous ceux qui pouvaient vivre avec la personne qu'ils aimaient. Je savais qu'un chevalier ne devait pas céder à la jalousie, mais j'étais incapable devant les souffrances de mon coeur. 


Dégageant moi-même trop d'énergie en défoulant mes émotions, je ne ressentis pas l'approche de mon amoureux. Il prit place près de moi dans l'herbe tendre, pour ensuite me cueillir tendrement dans ses bras. Je grimpai aussitôt contre son torse, afin d'enfouir mon visage dans le creux de son cou. Mes sanglots doublèrent alors, tandis que mon coeur faisait des bonds dans ma poitrine à son simple contact.


- J'veux pas partir, pleurais-je.
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Emerick
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeJeu 16 Juil - 17:14

Kes se mordit la lèvre devant mon membre tendu devant lui. Ses lèvres se pressèrent sur mon gland, avant de me faire prendre en bouche par mon amant. Kesley commença à me dévorer avec avidité, me faisant gémir de plaisir. Après de longues minutes de ce divin traitement, je ne pus retenir l'orgasme qui me frappait. Mon sperme se déversa dans la bouche de mon amoureux, malgré le plaisir que je ressentais, j'étais triste de devoir laisser mon jeune amant partir vers Émeraude. Kesley remit son pantalon rapidement et partit au pas de course vers la forêt. Debout, à moitié nu, sur la plage, je restai surpris de voir Kesley se sauver comme un voleur. N'étant pas né avec des pouvoirs magiques comme mon jeune amant, je ne pus sonder son coeur et son esprit, afin de savoir pourquoi, il s'était sauvé ainsi. Je remontai mon pantalon et poussai un long soupir. Je m'enfonçai dans la forêt, le regard au sol, tentant de pister Kesley. Après de longues minutes de recherche, je finis par déboucher dans une petite clairière. Mon Kesley était à genoux au beau milieu de la clairière, ses mains recouvraient ses yeux azurs.




Après quelques minutes d'observation, je finis par approcher mon amant, je m'assis dans l'herbe près de lui. Je finis par comprendre que mon amant pleurait, je le pris dans mes bras et le serrai contre moi. Kesley grimpa sur moi, se pressa contre mon torse et cacha son beau visage dans mon cou. Ses pleurs se firent plus rapides.



J'veux pas partir
, pleura mon amant.



Je serrai Kesley de plus en plus fort contre moi. J'étais un personnage royal, j'étais le Prince héritier d'Argent, je pouvais exiger de Nathan, qu'il me laisse Kesley encore plus longtemps. Je fermai les yeux, tentant de retenir tout cet égoïsme et ne pas me laisser envahir par ces émotions. Je repoussai Kesley avec douceur, pour poser mes lèvres sur les siennes. Je plongeai un regard amoureux dans les yeux azurs de mon amant.




Ton devoir est de protéger Enkidiev, Kesley
, dis-je doucement. Mon devoir est de, un jour, régner sur Argent. On a tous des obligations, mais je suis sûr d'une chose, je t'aime tellement. Peut importe où tu es, je serai toujours tien.



Sur ces paroles, j'embrassai Kesley avec passion. Je me couchai dans l'herbe tendre, entraînant mon amant avec moi. Je reposai mes lèvres sur les siennes. Je posai un regard malicieux sur lui.



Il nous reste une nuit, râlais-je plein de désir. Profitons de cette dernière.



Je renversai mon amant, délaçai les lacets de son pantalon et lui enlevai. Je posai mes lèvres sur son membre, avant de glisser ma langue sur ce dernier. Je finis par le prendre complétement en bouche et d'entamer un lent va et vien, faisant gémir mon jeune ami. Je fis effleurer mes dents sur son membre, afin de faire frissonner Kesley.
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeJeu 30 Juil - 5:59

Ainsi blotti dans les bras de mon amoureux, je ne pouvais qu'éclater encore plus en sanglots. Je détestais qu'il me voie ainsi. En ce moment, je ne voulais que disparaître. J'aimais Emerick de tout mon coeur, mais j'étais affreusement orgueilleux. La seule personne qui me voyait dans des tels états, c'était ma meilleure amie Aëlys. Et parfois, mon frère. Jamais je n'aurais cru montrer telle faiblesse à mon amant. Mes sanglots se faisaient de plus en plus ardents, tandis que je songeais fortement à contacter mon frère. Doucement, Em posa tendrement ses lèvres contre les miennes, avant de m'éloigner de lui et de poser ses yeux aciers dans les miens. Je tentai de sécher mes larmes, mais il n'y avait rien à faire.


- Ton devoir est de protéger Enkidiev, Kesley, tenta-t-il de me rassurer. Mon devoir est de, un jour, régner sur Argent. On a tous des obligations, mais je suis sûr d'une chose, je t'aime tellement. Peu importe où tu es, je serai toujours tien.


Je n'eus pas le temps de lui répondre que je n'en avais rien à foutre de nos devoirs respectifs que ses lèvres se posèrent contre les miennes avec passion et ardeur. Je ne pus m'empêcher de prolonger le baiser, ce qui eut pour effet de mettre fin à mes larmes. Doucement, Emerick se coucha contre l'herbe tendre, m'emportant avec lui. Je restais blotti contre son torse, prolongeant le baiser avec amour. Ses yeux se posèrent de nouveau dans les miens, remplis de malice.


- Il nous reste une nuit, me nargua mon amant. Profitons de cette dernière.


Je fronçai les sourcils, mais je n'eus pas le temps de réagir. Rapidement il inversa nos positions, jouant avec les lacets de mon pantalon. Je levai les yeux au ciel, tandis qu'il retirait mon vêtements. Je pouvais voir les nuages se masser au-dessus de nous, et ce n'était pas naturel. Lentement, la colère montait en moi. Ce n'était qu'une question de temps avec qu'elle explose. Je frémis tout de même au contact de sa langue contre mon membre. Ça, c'était tout simplement inévitable. 


Brusquement, je le repoussai, tandis qu'un éclair jaillissait tout près de nous. Je me relevai vivement, commençant à faire les cent pas. 


- J'SUIS JUSTE UN OBJET POUR TOI? hurlais-je, le visage rouge de colère. SI TU VEUX QUELQU'UN À BAISER T'AS QU'À TE PAYER UNE FILLE DE JOIE.


Je le foudroyai du regard, tandis que des vents puissants se levaient et qu'une pluie diluvienne s'abattait subitement sur nous. J'attirai magiquement mon pantalon à moi, et le revêtis en lançant un regard de haine.


- J'te déteste, hoquetais-je.


Je reculai lentement la tête basse, jusqu'à ce que mon dos touche le tronc d'un arbre. Je me laissai glisser contre celui-ci, tandis que des éclairs attaquaient la clairière de part et d'autre.
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Emerick
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeSam 29 Aoû - 23:26

Je fus brusquement repoussé par mon amant, alors qu'un énorme éclair tombait entre nous. Kes se releva d'un bond et se mit à faire les cent pas. Je soupirai en le voyant fulminer ainsi. J'adorais le bel écuyer d'Émeraude, mais son caractère explosif commençait à me faire rager. 



J'SUIS JUSTE UN OBJET POUR TOI, hurla Kesley, son visage parfait prenant un masque de colère rouge. SI TU VEUX QUELQU'UN À BAISER T'AS QU'À TE PAYER UNE FILLE DE JOIE.



Je voulus me lever, mais un vent puissant se leva. Kesley me foudroyait toujours du regard. Une pluie forte commença à nous tomber dessus. D'un geste, il attira son pantalon et le revêtis. 



J'te déteste, dit-il. 



Lentement, mon amant recula jusqu'à un arbre, pour s'y laisser glisser sur le tronc. De brillants éclairs jaillissaient de tous les côtés. Je me relevai le regard brillant de rage.



KESLEY D'ÉMERAUDE, tonnais-je d'une voix royale. NE T'AVANCE PAS SUR MES SENTIMENTS ENVERS TOI. TU NE SAIS PAS À QUEL POINT JE SUIS FOU AMOUREUX DE TOI, MAIS TU PRÉFÈRE T'IMAGINER QUE JE ME FICHE DE TOI ET QUE JE NE VEUX QUE TE BAISER. PUTAIN, J'ALLAIS ABDIQUER POUR TOI



Sur ces mots, mes larmes de rage se mêlèrent à la pluie sur mon visage. D'un geste brusque, je retirai mon anneau royal et lui lançai avant de tourner le dos à mon amant. D'un pas rapide, je marchai vers mes vêtements, que j'enfilai avant m'enfoncer dans la forêt vers Émeraude, pour me diriger vers Rubis, où vivait mon ami Filipp. Je me fichais bien que mon amant me suive, car ce dernier venait, une fois de trop, me briser le coeur. Je m'arrêtai dans une clairière, pour pousser un violent cri de rage. 
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Kesley
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 16 Sep - 19:12

Idiot, j'étais complètement un bel et pur idiot. Encore une fois je faisais absolument tout ce que je pouvais afin de briser ma relation avec Emerick. Et ce n'était pas parce que je le voulais. C'était comme si mon subconscient me jouait des tours. En fait, c'était exactement ce qu'il faisait. Il décidait ma vie à ma place. En fait non. Car au final, c'était moi le maître de mes actions. Mais j'étais incapable de demeurer moi-même lorsque le prince argentais était dans les parages. Il me rendait fou de jalousie, puisque toutes les femmes et tous les hommes se retournaient sur son passage. Et moi, qu'étais-je à côté ? Un simple paysan élevé au rang d'écuyer, pas même de chevalier. Je n'étais absolument rien, sauf probablement un excellent morceau de viande pour un personnage royal affamé. Mais bon, c'était totalement moi ça. Simplement servir d'objet à tous les mecs. Nan mais c'était vrai ! Qui au fond pourrait aimer un être aussi infect que moi. Après tout, je ne possédais aucune qualité, mais absolument aucune. Je n'avais que des défauts, dont celui d'être affreusement colérique avec des excès de magie. 


Je relevai la tête lentement, les yeux baignés de larmes. En fait, je voulais juste savoir ce qui advenait de cet être sans magie dans cette tempête entièrement artificielle. Je fus surpris de voir son visage rempli de haine se lever à son tour, suivant de ce fait son corps en entier. Je ne pus m'empêcher d'avaler de travers. Nul besoin de me connecter à ses pensées pour savoir qu'il était totalement hors de lui. En fait, j'eus presque envie d'aller le rejoindre afin d'excuser mes paroles, mais il ne m'en laissa malheureusement pas le temps.


- KESLEY D'ÉMERAUDE, hurla-t-il si fort qu'on devait l'entendre sur Irianeth. NE T'AVANCE PAS SUR MES SENTIMENTS ENVERS TOI. TU NE SAIS PAS À QUEL POINT JE SUIS FOU AMOUREUX DE TOI, MAIS TU PRÉFÈRES T'IMAGINER QUE JE ME FICHE DE TOI ET QUE JE NE VEUX QUE TE BAISER. PUTAIN, J'ALLAIS ABDIQUER POUR TOI.


J'écarquillai les yeux devant son air imposant. Peut-être qu'il ne se fâchait pas souvent, mais lorsque ça arrivait, il y mettait tout ce qu'il avait dans le corps. Trop orgueilleux pour éclater en pleurs devant lui, je le regardai fixement tandis qu'il retirait son anneau royal afin de le lancer sur moi. Aussitôt que ce fut fait, il tourna les talons et s'enfuit je-ne-sais-trop-où. C'est à ce moment que j'éclatai en sanglots amers, me repliant sur moi-même. Encore une fois, j'avais tout gâché. C'était l'histoire de ma vie, il n'y avait absolument rien à faire. 


Inquiet, je ne pus m'empêcher de connecter mes pensées aux siennes, afin de suivre son parcours dans la forêt. Je déglutis avec difficulté tandis que je vis un autre homme dans ses pensées, et cet homme était fort beau. Je sortis de ma soudaine torpeur, me relevant vivement. Merde merde merde. Au risque d'avoir l'air fou, je me devais de retrouver mon amant. Traînant ma tempête avec moi et me saisissant de l'anneau d'Emerick en même temps, je courus à en perdre haleine vers l'endroit où me menaient les pas d'énergie d'Em. Afin d'aller plus vite, je commençai à me servir de passages, au risque de dépenser toute l'énergie qui me restait. Mais cela me permit d'arriver en même temps que l'Argentais dans la clairière dans laquelle il poussa un long et puissant cri de rage. Les larmes coulant toujours sur mes joues, je m'approchai de lui à petits pas, le plus silencieusement possible.


- Bébé? murmurais-je d'une voix tremblante. J'suis désolé j'ai exagéré. Je ne voulais pas vraiment dire ça.


Voyant qu'il ne bougeait pas d'un poil, je fis les quelques pas qui me séparaient de son corps et je glissai mes bras le long de ses hanches afin de le serrer contre moi. Je me blottis ainsi dans son dos, attendant qu'il veule bien réagir. Cependant, comme j'avais peur de le perdre pour toujours, la tempête continuait de faire rage autour de nous. 


- Je t'aime, ajoutais-je faiblement. 
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 30 Sep - 2:18

L'air ahuri de mon amant me restait en tête, j'en avais plus qu,assez de ses caprices. Je n'en pouvais plus, j'avais coupé les ponts avec Fil, pour un ado plein d'hormones. J'aimais tant Kesley, mais ses sautes d'humeurs me rendaient de plus en plus amer.


Bébé? fit la voix tremblante de mon amant. J'suis désolé j'ai exagéré. Je ne voulais pas vraiment dire ça.


Je restai immobile, au beau milieu de la clairière, je ne pouvais pas répondre. Je l'aimais, mais le fait qu'il pense que je ne le prenais pour un objet, ce qui était faux. Je sentis ses bras entourer mes hanches et me serrer contre lui. Kes se blottit dans mon dos, la tempête, qu'il avait fait éclater l'avait suivit et faisait rage autour de nous.



Je t'aime, dit-il tout bas.



Je poussai un long soupir. Je l'aimais aussi, je l'aimais tellement que j'en avais mal. Son insécurité me peinait.  Je restai silencieux pendant un long moment, avant de me retourner vers lui et de le serrer contre moi. Je repoussai un autre soupir.



Je t'aime, Kes, mais cette insécurité me tape littéralement sur les nerfs
, dis-je en soupirant. Il n'y a que toi que je puisse aimer, aimer aussi fortement, que j'en ai mal.



Je posai mes lèvres contre les siennes, effaçant Filipp de mes pensées, jamais il ne serait comme Kes. Kes était intense et doux et l'homme de ma vie. Je pris la main de mon amant, glissant mon anneau dans la mienne. Je me mis à genoux devant Kesley.




Kesley d'Émeraude, je te remets cette anneau comme promesse de mon amour, dis-je amoureusement. Je t'aime.
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 27 Jan - 3:43

Je tentais de suivre ses pensées, mais j'en étais totalement incapable. J'utilisais beaucoup trop de magie avec ma tempête pour être dans la capacité de faire quoi que ce soit. Je devais me calmer au plus vite si je ne voulais pas perdre connaissance. Mais pour me calmer, Emerick devait me rassurer. C'était ça ou le néant total. Et je savais très bien que si je tombais dans les pommes, mon frère allait littéralement me tuer. À mon humble avis, ce n'était pas ce qui était le plus souhaitable. J'étais venu ici afin de me remettre sur pied, et les consignes de Nathan avaient été plus que claires. Le moindre petit accrochage et je revenais sur-le-champ à Émeraude.


Soudain, mon amoureux laissa tomber un profond soupir. Comme je m'en doutais, je le décevais fortement. Tout ce temps me semblait une attendre interminable. Je voulais seulement qu'il se retourne, me prenne dans ses bras et me rassure. Je voulais qu'il me dise à quel point il m'aimait et que je comptais pour lui. Je voulais qu'il me dise qu'il était prêt à renoncer à sa couronne pour être avec moi. Je savais bien que mes propos étaient égoïstes, mais je m'en fichais éperdument. Je connaissais bien les valeurs de l'Ordre, et je savais que je ne les respectais pas. Mais cet homme était mon âme soeur, il représentait absolument tout pour moi. Et si je devais me mettre mon fraternel à dos afin de garder Emerick à mes côtés, je n'allais pas hésiter un seul instant. Cependant, si je voulais le garder pour toujours, j'allais devoir changer. J'allais devoir troquer mon insécurité pour une confiance absolue.


Avec une douceur infinie, le prince argentais se retourna afin de me serrer fortement dans ses bras. Mon coeur s'agita dans ma poitrine tellement j'étais soulagé de sa réaction. Je ne survivrais pas à sa perte, encore moins si c'était moi qui l'avait provoquée. Pourtant, malgré cette baisse de pression, ma tempête ne prenait pas fin. Mes jambes flageolaient légèrement sous mon poids tellement je dépensais une quantité phénoménale d'énergie. C'était comme si de simples gestes ne suffisaient pas. J'avais besoin qu'il me parle, d'entendre sa voix, qu'il me rassure sur notre situation. Je voulais qu'il excuse mes paroles et mes agissements d'adolescent. Je venais tout juste de lui reprocher de me prendre pour un objet et pourtant, j'avais terriblement envie qu'il me prenne, et ce avec une passion sans borne. 


Lentement, Emerick poussa un autre profond soupir, qui me fit retenir ma respiration. Il fallait qu'il ouvre la bouche et qu'il me parle. Il fallait qu'il me dise ce qu'il ressentait. Il fallait qu'il me sauve, qu'il NOUS sauve.


- Je t'aime Kes, commença l'Argentais d'un ton déterminé, mais cette insécurité me tape littéralement sur les nerfs. Il n'y a que toi que je puisse aimer, aimer aussi fortement que j'en ai mal.


En ce moment, je ne me reconnaissais plus. Je n'étais plus le petit Kesley de Béryl, celui qui était trop sûr de lui et colérique. J'étais un Kesley sans appartenance, dont les lèvres tremblaient à la simple approche de celles de son prince. J'étais terrorisé à la simple idée qu'il puisse simplement se reculer, retourner sur sa décision. Se raviser et mettre fin à notre relation. Il en avait le pouvoir, il pouvait le faire facilement. Cependant, sa bouche rencontra la mienne en un tendre baiser. Aussitôt, la tempête prit fin. Mon énergie ne pouvait pas revenir sans repos, mais au moins elle cesserait de descendre. La main d'Em se glissa dans la mienne, au même moment où il insérait un anneau dans mon doigt. J'écarquillai le regard, me demandant ce qu'il s'apprêtait à faire. Il posa un genou au sol, comme s'il cherchait à me demander en mariage. Bien sûr, je savais que c'était impossible, il était un prince et moi je n'étais rien du tout, mais je ne pus m'empêcher de retenir mon souffle comme une future fiancée. 


- Kesley d'Émeraude, je te remets cet anneau comme promesse de mon amour, proclama solennellement mon amant. Je t'aime.


Je lui souris tendrement, tandis que je l'aidais à se relever avec douceur. Je posai mes yeux azurs au creux des siens, avant de sauter dans ses bras, encerclant sa taille de mes jambes. Mon coeur s'agitait à une vitesse folle dans ma poitrine. J'embrassai alors ses lèvres avec une ardeur sans borne. Mes mains passèrent lentement de son torse à sa nuque, afin d'aller se nicher dans sa chevelure chocolatée. Étant maintenant « plus grand que lui » ainsi hissé dans ses bras, je pouvais dominer le baiser, dominer Emerick. 


- Prend-moi, minaudais-je entre deux baisers.


N'attendant même pas qu'il réagisse, je commençai une douce danse du bassin, comme pour le provoquer. Il aimait le sexe, et j'aimais ça aussi, je ne comprenais toujours pas pourquoi j'avais pété ce plomb. Bien sûr, j'avais peur qu'on l'oblige à prendre femme, puisqu'il était le prince héritier du royaume d'Argent. Je ne voulais pas le perdre pour une stupide biche. S'il le fallait, j'allais enlever la vie à cette stupide femme. C'état jusque là que j'étais prêt à aller pour conserver l'amour d'Emerick.


Mes baisers devenaient de plus en plus fiévreux, et je voyais bien aux grognements d'Em que je le tentais fortement.
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 27 Jan - 18:47

Mon jeune amant sourit doucement, alors qu'il m'aidait à me remettre sur pied. Ses iris turquoises se noyèrent dans mes yeux gris pâles. Il sauta dans mes bras et croisa ses jambes autour de ma taille. Ses lèvres attaquèrent les miennes avec une forte ardeur. Avec douceur, ses mains voyagèrent de mon torse, à mon cou et finit dans mes cheveux.


- Prends-moi, sursurra Kesley, entre deux baisers.


Ce n'était pas l'envie qui manquait et cette envie grandissait de plus en plus, lorsqu'il commença à faire de petits mouvements de bassin contre mon bas ventre. Ses baisers étaient de plus en plus pressant et ses mouvements contre moi, de plus en plus provoquants. Je ne pus retenir de petits grognements de plaisir. Je finis par mordre doucement la lèvre inférieure de Kes, avant de défaire le lacet de son pantalon, que je lui retirai d'une main. Je défis le mien et positionnai mon sexe à l'entrée de son intimité. Mes lèvres reprirent les siennes, alors que d'un coup de hanches, je le pénétrai. Je lâchai un long et fort râle de plaisir, avant d'entamer un long et doux va et vien.


-Je t'aime, Kesley d'Émeraude, dis-je, entre deux coups de bassin.


Je décidai d'accélérer de peu la cadence, en entendant mon amant jouir. Je savais qu'on me prometterait à une sale princesse, mais ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais passer ma vie aux côtés de Kesley. Je me fichais des convenances ou de la cour. Kesley était toute ma vie.


-Épouse-moi, chuchotais-je, à son oreille.
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 3 Fév - 19:25

À chaque mouvement de bassin que je faisais contre mon amant, je pouvais sentir son membre devenir de plus en plus dur. Il était plus que facile de le tenter, je le savais bien. C'était cependant ce qui était délicat. C'était ce qui faisait que la barrière entre l'amour et le sexe était si mince. Étais-je le seul avec qui il s'animait aussi facilement ? Ou alors n'importe qui pouvait l'allumer de la sorte ? Je chassai aussitôt ces pensées de mon esprit, mon concentrant plutôt sur Emerick. Je voulais lui donner l'orgasme de sa vie, afin qu'il se rappelle à chaque instant de sa vie que j'étais le seul à pouvoir lui procurer cela. Je me souvenais entièrement de son indifférence lorsque j'avais couché avec lui pour la première fois. Tout ça avait changé maintenant. Il connaissait mon corps par coeur, et même lorsque je masquais ma douleur, il savait la trouver. Je ne pouvais trouver meilleur amant, c'était certain. Chaque petite chose, aussi minuscule soit-elle, qui me faisait plaisir, il les connaissait. Il m'aimait véritablement. Et rares étaient les personnes capables de s'enticher d'une personne comme moi. J'avais toujours eu l'impression d'être plus un fardeau qu'un être aimé, mais ça changeait lentement. Grâce à Emerick, j'apprenais à être aimé.


Soudain, Emerick mordit ma lèvre inférieure, signe de désir chez lui. Comme pour me donner raison, ses mains s'attaquèrent au lacet de mon pantalon, et ce n'était pas pour me mettre au lit, si vous comprenez ce que je veux dire. Il me le retira abruptement, avant de faire la même chose avec le sien. Je pouvais maintenant sentir son membre bien dur frôler l'entrée de mon intimité, ce qui me fit frissonner. J'avais déjà mal juste à penser aux deux ou trois premiers coups de hanches. Em le savait. Il savait que j'avais mal à chaque fois qu'il entrait en moi. Maintenant, il faisait plus attention. Alors, comme pour me changer les idées, il embrassa mes lèvres avec passion afin de me pénétrer au même moment. Je lâchai un râle de douleur au travers nos baisers, fermant les yeux afin de laisser mon amoureux s'animer en moi. Après quelques minutes, la douleur laissa place au plaisir.


- Je t'aime, Kesley d'Émeraude, râla alors mon amant.


J'étais incapable de répondre, laissant plutôt tomber des cris de jouissance à une vitesse effarante, au même rythme que les coups de bassin de mon amant, en fait. Bien accroché à son corps musclés, je me laissais totalement aller, sentant un flot d'émotions m'envahir. Je me rappelais encore les dégâts que j'avais fait alors que j'avais mon premier orgasme avec Em. J'avais entièrement perdu le contrôle. Maintenant, c'était légèrement plus différent. Bien sûr, il m'arrivait parfois de laisser tomber un éclair ou deux, mais je maîtrisais bien mieux mon flux magique. Il fallait dire que ça aidait grandement à nos ébats. 


- Épouse-moi, murmura soudainement Emerick à mon oreille, me prenant totalement par surprise.


J'écarquillai les yeux, perdant mon emprise sur mon amoureux. Une chance qu'Em me tenait également, sinon j'aurais terminé contre l'herbe, totalement ridiculisé. J'étais cependant incapable de parler, puisque ses coups de bassins me faisaient gémir. À l'aide de mes pouvoirs de lévitation, je me retirai d'Emerick, plantant mon regard azur dans le sien. Mes yeux se remplirent alors de larmes, et ça ne prit que quelques secondes avant que je n'éclate en sanglots. J'enfouis alors mon visage entre mes mains, sachant que j'étais totalement ridicule en ce moment. Ce n'était pas la demande d'Em qui me faisait mal, mais bien le fait que cette demande soit impossible. Jamais je ne pourrai me marier et fonder une famille. Du moins, jamais avec mon prince. 


Ne sachant pas comment réagir, je hochai négativement la tête. Ne souhaitant pas que mon frère ou ma meilleure amie ressente ma détresse, je me coupai instantanément de l'Ordre. Je continuai alors à me vider de toutes les larmes de mon corps, comprenant pourquoi Emerick ne réagissait pas. Il ne savait pas du tout ce qui se passait dans ma tête en ce moment. Il pensait seulement me faire plaisir en me demandant en mariage. 
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeMer 3 Fév - 21:11

Je voulus regretter ma demande, lorsque Kes écarquilla les yeux et perdit son emprise sur moi. Je le retins, afin qu'il ne tombe pas face au sol. Ses gémissements remplacèrent quelque réponse que ce soit. Mon amant se retira de moi, utilisant sa lévitation, son regard azur se planta dans l'acier de mes yeux. Je regrettai ma demande, lorsque ses yeux se remplirent de larmes et éclata en sanglots amers, quelques secondes plus tard. Kesley cacha son beau visage dans ses mains. Ma demande était stupide, je sais, mais je me fichais bien de mon trône, tout ce que je voulais c'était mon amant et qu'il passe sa vie à mes côtés. 



À ma grande horreur, Kesley secoua la tête, tout en pleurant. Je restai de glace, complètement scié devant la réponse de mon amant. De son côté, Kes ne cessait de sangloter. Je ne savais quoi dire, je me foutais des convenances, je l'aurais épousé en secret. J'aurais tout donné pour lui, tout, y comprit mon titre. Et il refusait. Le coeur brisé, je me relevai, agrippai mes pantalons et me vêtis. Je lui fis dos, tentant de bloquer le son de ses sanglots. J'allais le briser, mais je ne pouvais pas vivre en secret sans lui, je décidai que c'était fini. 



- Je retire ce que j'ai dit, dis-je, blessé. On... On doit rentrer, tu dois partir ce soir. Je suis tellement désolé... 



Je me retounai et regardai mon amant, brisé, et marchai vers le sentier. Je ne regardai point derrière moi, jusqu'à ce que je sois rendu à mon château. Je grimpai jusqu'à mes quartiers et claquai la porte derrière moi. Je me tournai vers la grande fenêtre, agrippai un tabouret et le lançai dans la vitre avec rage. 
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MessageSujet: Re: Temps de Paix   Temps de Paix Icon_minitimeJeu 11 Fév - 16:58

Que faisait-il ? Pourquoi ne me prenait-il pas contre son torse si chaud et rassurant, afin de me bercer et de me consoler ? Pourquoi ne venait-il pas me murmurer des paroles rassurantes au creux de l'oreille, comme une mère le ferait avec son fils. Évidemment, je n'avais pas réagi comme il le voulait, mais il ne comprenait pas. Je ne pouvais pas être égoïste comme ça, mon titre m'en empêchait. Je me devais d'être honnête en permanence et de donner mon coeur et ma vie pour les gens de ce continent. Retirer le seul héritier du royaume d'Argent de son trône serait une honte pour mon frère, le chef des chevaliers d'Émeraude. Et jamais je ne pourrais lui faire cela. Déserter l'Ordre? Une autre chose totalement impossible. C'était la seule chose qui me permettait de contrôler ma magie, plus que meurtrière. 


Comme un bel enfant, je continuais de sangloter, tandis que mon prince gardait un silence totalement effrayant. Qu'allait-il faire ? Il allait probablement m'abandonner à mon sort. Trop de différences nous animaient. Je ne parlais pas seulement de nos titres, mais de nos caractères. J'étais beaucoup trop immature pour lui. 


- Je retire ce que j'ai dit, lança alors Emerick, d'une voix aussi déchirée que mon coeur. On... On doit rentrer, tu dois partir ce soir. Je suis tellement désolé...


Je relevai mon visage rempli de larmes vers mon âme soeur, qui s'était rhabillé. Je déglutis avec difficulté, sachant très bien ce qui était en train de se passer. De qui était-ce la faute ? Je ne croyais pas qu'il y avait une réelle réponse à cette question. Je fermai les yeux, tandis qu'il s'éloignait dans le chemin menant au château d'Argent. Hors de question que je le suive. J'essuyai donc grossièrement mes larmes, ramassant ma tunique et mon pantalon au sol. J'enfilai le tout. J'étais faible, je le savais, mais je ne pouvais pas rester plus longtemps dans ce pays de malheur. J'aurais pu contacter mon frère afin qu'il vienne me chercher, mais ma magie m'avait abandonné. Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas perdu connaissance, mais en ce moment, je m'en fichais. Je voulais seulement retourner à Émeraude, lieu vers lequel je mis le cap.


Après plusieurs heures à longer la rivière Mardall, je constatai que je ne savais pas du tout où j'étais. Habituellement, la végétation d'Argent et Émeraude étaient similaires. Maintenant, j'étais dans une forêt légèrement trop touffue pour être chez moi. Je poussai un soupir visant à me rassurer. Ça ne me donnait absolument rien de paniquer tout de suite. Je fronçai les sourcils, constatant qu'il n'y avait plus aucune maison qui bordait la rivière. Habituellement, c'était à cet endroit que les villages s'installaient; il y avait une source d'eau à proximité. Je poussai un juron, tentant de me rappeler mes cours de géographie, mais rien ne me venait en tête. Je n'écoutais jamais en classe. Je fermai les yeux, tentant de me reconnecter avec l'Ordre: rien. C'était comme si j'avais épuisé toute réserve de magie en moi, et qu'il n'y en avait plus.


- NATHAAAAAN ! hurlais-je, sur le bord du désespoir.


Rien. Il ne pouvait pas m'attendre. Personne ne le pouvait. Je glissai ma main dans mes cheveux. Je n'avais aucune arme sur moi, les ayant laissé à Argent. Je ne pouvais donc pas chasser, et j'étais incapable de manger du poisson. Je ne connaissais pas suffisamment la végétation de la région pour savoir quels fruits étaient comestibles. Je me laissai tomber contre le sol, fermant les yeux afin de réfléchir. C'était totalement impossible qu'il n'y aie aucune solution. Je jetai un coup d'oeil dédaigneux vers la rivière. Mon estomac réclamant de la nourriture, je n'aurai pas le choix de manger du poisson, bien qu'allergique. C'était ça, ou mourir de faim. Cette allergie n'était pas mortelle, mais elle allait fortement m'empêcher de bien respirer pendant les prochaines heures. Je tentai de me calmer, afin de renouer avec mon énergie, mais absolument rien. J'étais incapable de refaire mes propres forces afin de retrouver ma magie. Tout m'avait abandonné.


Soudain, je fis quelque chose que je n'avais jamais fait. Je m'agenouillai, et je commençai à prier Abusoss, le Dieu protecteur de Béryl, mon pays d'origine. Enfant, je le faisais chaque soir avec ma mère. Une fois que j'eus rejoins l'Ordre d'Émeraude, je n'avais pas le droit d'adorer aucun Dieu. Pratiquement la seule règle que j'avais respecté. 


- Ne m'abandonnez pas, murmurais-je d'une voix rauque.


Hj/ Gone ailleurs
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